#Carignan Story # 234 : Mais quel Charivari !

Hier, j’ai assisté à la belle étoile, plus précisément à la Borie de Maurel, dans le Minervois, à un dîner Carignanesque et Gargantuesque savamment orchestré par la divine et poitevine sommelière, Isabelle Brunet et son espiègle compagnon ariégeois, Vincent Pousson. Pour l’occasion, le lieu était baptisé le Charivari en souvenir du bar à vin éponyme ouvert en ce même domaine en 2000 par la paire Michel Escande/Vincent Pousson. Coïncidence, quelques jours auparavant, j’ai eu l’occasion de tapasser dans le nouveau bar à vins rural, La Fabrique, aux pieds de Latour de France 66) que vient d’ouvrir notre cuisinier, Pierre-Louis Marin qui s’est vu octroyer un macaron au dernier livre rouge du pneu pour son travail à l’Auberge du Cellier, à Montner, le village voisin.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Le nouveau Carignan Piscine de l’été ! Photo©MichelSmith

Non par radinerie, mais beaucoup plus par souci de test pour ma chronique, j’ai opté pour le vin le moins cher de la carte – enfin je pense -, l’amusant et intriguant Charivari 2013 du Domaine du Possible que dirige Loïc Roure. Commercialisé à 13,50 € sur cet excellent site de vente, je ne l’ai payé que 15 € sur table à La Fabrique ! Une bonne affaire pour ce vin très estival pas trop coloré, ni trop copieux, un de ces vins légers, fruités et copains que j’aime qualifier de simple au grand dam de certains commentateurs. Pourquoi se compliquer la vie lors d’un repas qui se voulait lui aussi drapé dans la simplicité ?

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Servi comme il le faut dans son ice bar, ce Côtes du Roussillon rouge produit en Fenouillèdes était tellement bon et frais qu’il nous a mis le baume au cœur mon fils et moi en ce dimanche frisquet du mois d’août. Au point que nous avons décrété que ce serait notre carignan piscine de l’été ! Ça n’a fait rire que nous, mais comme on était gais comme des pinsons, ce n’est pas grave…

Michel Smith

2 réflexions sur “#Carignan Story # 234 : Mais quel Charivari !

  1. Luc Charlier

    De l’influence de l’humeur sur le ton d’une chronique !
    La présence de ton fils, Forgeron, et l’accumulation de lieux de convivialité t’ont incités à l’indulgence et à un retour vers de simples joies pastorales.
    Coïncidence aussi, moi, l’autre jour, c’est dans la merveilleuse cour du Château de Couiza que j’ai bu avec délectation un des rouges de ce domaine du Minervois. Je ne sais plus lequel, leur système de noms tarabiscotés, fort sympathiques par ailleurs, ne facilite pas la mémorisation.
    Quant à la Fabrique, il faudra que j’y passe, d’autant que, l’anecdote est piquante, l’accord intervenu entre la mairie de Latour et la famlle Marin prévoit que c’est eux également qui sont les fournisseurs de la … cantine de l’école du village. Et le macaron Michelin est « tombé » à peu près au moment de la signature. Je le tiens du chef lui-même.
    Imagine, in illo tempore, Paul Bocuse nourrissant les mômes de Vaux-en-Velin !

    J’aime

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.