Balade à St Jo, tempura, vapeur, apéro et humour

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Une journée bien remplie, arrivé à Tain, certes en face de l’appellation, mais pour la bonne cause, pour déjeuner au Mangevins. Un endroit sympa où la nourriture rend heureux qui la mange et sans artifice, une joie naturelle donnée par le produit cuisiné par Keiko, la chef japonaise.

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Au menu tempura et pintade très bien accompagnés par de une belle poignée de St Jo blancs et une kyrielle de St Jo rouge, de quoi prendre son pied tout en discutant avec vignerons et œnologues. On a du mal à partir, mais le train nous attend.

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Le train… à vapeur, les vieilleries reprennent du crédit… mais ça nous plaît ce vieux tchouc-tchouc qui avale le charbon pour aller de Tournon St Jean à Colombier le Vieux St Barthélémy Le Plain.

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Ça monte doucement le long du Doux à grands coups de sifflet et de fumée qui nous vrillent les oreilles et nous saupoudrent d’escarbilles. Il manque certes un coup de St Jo, mais il nous attend chez Laurent…

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Laurent, c’est Laurent Courbis, il nous accueille pour un gros apéro pré-spectacle. Quelques semaines avant, je survolais sa demeure, cette fois c’est sur sa terrasse que tout se passe, Laurent, Courtial cette (Rouge Granit) nous a prévu du sauce, du jambon, de la caillette et du pâté.

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Le St Jo recoule à flot, l’ambiance est bonne malgré une averse inattendue, on y resterait volontiers, en plein milieu des Royes, la scène du ciné-théâtre de Tournon semble lointaine, virtuelle, faisant partie d’une autre histoire, d’un autre temps. Mais, nos places sont réservées et il serait fâcheux de gâcher les bons moments en s’imposant.

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À Tournon, nous voilà assis, sur la scène avant Serge Papagalli (Serge interprète dans Kaamelott, pour qui connaît, un paysan qui vient souvent se plaindre auprès du roi Arthur), sur la scène donc, Wally qui a vachement dégrossi, pas moins de 20 kg, et qui a gagné en humour, une bonne mise en bouche avant la « vedette » du soir.

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Serge Papagalli arrive et n’arrête pas une seconde avant la fin de sa représentation. Il a du punch et ose encore, lui, aborder des sujets que d’autres évitent. ‘’Mais y va où le monde ? ‘’ nous interpelle avec malice ou avec punch sur les petits problèmes quotidiens ou les sujets plus généraux sur le ton de l’apostrophe.

Une bonne soirée, une bonne journée…

 

Quand les St Jo nous font de l’œil, on ne résiste guère…

 

Ciao

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Marc

8 réflexions sur “Balade à St Jo, tempura, vapeur, apéro et humour

  1. Avec le tempura, je conseille le Maury de Luc Charlier (Coume Majou), tant qu’il y en a encore.
    D’ailleurs, Cicéron, déjà, ne disait-il pas « O tempura, O Maury ». Ou quelque chose d’approchant?

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  2. Alors là, Luc, c’est de la transmission de pensée (ou un phénomène de contagion par cette « fiente de l’esprit » que sont les calembours). Car imagine toi que je n’avais jamais lu ton billet du 29 août!

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  3. Bonjour à tous,
    Je viens de découvrir ce site sur internet. Deux jeunes français ont monté un concept entre art et vin. Ca m’a l’air assez intéréssant! Ils produisent eux memes leurs vins et collent une reproduction (assez bien faite) d’un très grand artiste franco chinois dessus. D’après ce que j’ai comprit, ils font le pont entre art et vin, est et west, culture française et chinoise, d’où le nom de la boite Pont des Arts.
    Je vous laisse regarder le site si vous en avez envie!
    Bonne journée,

    http://pontdesarts-wine.com/

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    1. PadreInfectus

      Réflexion « rosse » d’un mauvais camarade : tu ne crois pas, Hervé, que les distractions offertes sur place lui ont permis de se moquer des sarcasmes, de la superficialité et des commentaires à la noix de tous ceux qui n’étaient pas invités. Il a tout fait, le MVH : le cheval sur neige avec dégustation glacée au Mont-Blanc, l’hélico au-dessus de l’Hermitage et le Piper (pas Heidsieck) en survolant l’Ardèche, le tchouc-tchouc vapeur, le camion de pompiers sur le maquis corse et les pompiers dans le camion de chez Colraldiprice, le vieux Munster puant dans le tunnel de Neuilly avec Lady Di, le Maroilles dégoulinant avec les invités de Laurent de Saalfeld au château de Laeken … tout, je te dis. C’est pour cela qu’il accepte de te supporter, toi et Philippe Stuyck, quotidiennement. Comme on disait du temps du « GB » : « Zoveel miserie, da moet ge verdienen, elken dag ! ».
      Marc, en moi tu as un fidèle lecteur : parle-nous encore de Keiko … de sa cuisine, toute en fusion et en effusions. Dis-nous le picottement des escarbilles, le glou-glou du Saint-Jo, décris-nous la camelote du Papageno (pour les musicologues) et Eddy Wally, le rouge-gorge de Zelzate, qui visite Arthur à Tintagel (moi, c’est Jacques et Nadine Sirre à Estagel, on a la table ronde qu’on peut).
      Et que toutes les Marie-Jo du monde nous fassent de l’oeil. Non, peut-être ?

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  4. georgestruc

    Super-Marc, qui sait faire alliance entre les vins qu’il déguste et certains côtés « culturels » inattendus. À propos de vieux tchouc-thouc, le tunnel d’une ligne de chemin de fer abandonnée, qui grimpait dans le collines, a été utilisé de façon très habile par la cave de Saint-Désirat. Et puis, c’est sympa de parler des Saint-Joseph, un peu injustement mis à l’écart depuis quelques années. Donc, cher Marc, tu as, écris-tu, dégusté une kyrielle de Saint-Jo blancs et rouges, mais on n’en retrouve que deux dans tes commentaires et tes photos (Courbis et Pichon, deux noms emblématiques de ce cru. Ah ! le papa Courbis parlant de ses vignes et de ses vins dans les terrasses des Royes, moments inoubliables !!). Quid des autres ? En réserve pour un autre papier ?
    Une note qui me paraît intéressante : les étiquettes des deux domaines cités font apparaître « SAINT-JOSEPH » de façon bien visible, alors que nombre d’étiquettes, un peu partout, parviennent à presque laisser ignorer le nom de l’appellation à laquelle appartiennent les vins qui se trouvent dans la bouteille.
    Je me trouvais en Saint-Joseph cette semaine, dans l’un des petits villages que comporte cette appellation, pas loin de Serrières, pour effectuer un examen in situ des terroirs assez variés d’une propriété (une addiction diront certains…et ils n’auront pas tout à fait tort). Temps superbe. L’azur du ciel rendu plus dense à la surface des eaux du Rhône. Paysage de rêve.
    Les syrah mûrissent tout doucement, les marsannes et les roussannes aussi. Baies picorées et croquées sur les grappes les plus avancées : déjà une très jolie matière. S’il n’y a pas de catastrophe météorologique, tout est là pour que 2013, dans cette aire de Saint-Joseph, nous réserve de très jolis vins, sans doute un peu tendus par une maturité lente et une bonne acidité. La charge est importante sur la syrah, d’où nécessité de « tomber du raisin ».

    Encore merci, Marc, pour les notes poétiques que tu glisses dans tes écrits sur les vins. Au fait, reçu hier seulement le n° de IVV dans lequel tu parles de Côte-Rôtie. Après survol rapide, je lis cela demain, après que le cloches de l’église de Visan auront signalé l’heure de la messe, afin de me trouver en état de grâce… Quel langage savoureux !! Je suis jaloux et vais essayer de décrire un granite comme tu décris un vin, juste entre nous.

    Amitié

    Georges

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