A qui appartiennent les AOC?

Imaginez que vous soyez un syndicat d’appellation… et que vous ne soyez pas satisfait des services de l’organisme qui chapeaute les appellations, à savoir l’INAO.

Que pouvez-vous faire? Prendre votre marque sous le bras et quitter le système des AOC?

Pas si simple.

Juridiquement, à qui appartient le nom?  A l’ensemble des producteurs? A l’INAO? Aux buveurs? A la République? Ou à personne?

C’est le dilemme auquel sont confrontés les producteurs de l’Union Viticole Sancerroise.

Plus que déçus de la décision de l’INAO de fermer son bureau de Sancerre (les Sancerrois en seront quittes pour se rendre à Tours), et trouvant leurs cotisations trop élevées, les producteurs membres de l’UVS se demandent s’il ne serait pas plus habile de déposer Sancerre comme marque ou comme label, et de la gérer eux-mêmes.

Un peu comme les Crus Bourgeois, qui, depuis ces dernières années, sont moins une mention qu’une sorte de club.

La différence, c’est que le nom de Sancerre est protégé par la loi; paradoxalement, même contre ses propres producteurs. Extrait du site de l’INAO: « L’identité d’un produit AOC ou IGP repose sur un nom géographique dont le respect doit être assuré en France, en Europe et partout ailleurs à l’étranger. La protection du nom revient à protéger tout l’édifice des dénominations géographiques dont les composantes sont de nature tant sociale et culturelle qu’économique. Le droit des appellations d’origine est reconnu en tant qu’élément de la propriété intellectuelle au plan européen, au même titre que le droit des marques et brevets. »

Bien sûr, si les valeureux Berrichons arrivaient à leurs fins, ce serait ouvrir la boîte de Pandore. Pas sûr que le système y survive, tant il y aurait de candidats à la sortie…

Mais je ne m’inquiète pas trop pour l’INAO ni pour le système. Le jeu subtil de pouvoirs en son sein lui confère une grande force d’inertie. Tout le monde se tient par la barbichette.

Au pire, l’INAO (dont je ne nie pas les réalisations) pourrait être préservé au titre des monuments historiques. Un peu comme ce phare que la mer a fui, en Vendée, depuis la construction des digues du Marais poitevin.

Power to the people

Une autre question me tarabuste, par contre: qu’en pensent les consommateurs? Le buveur lambda comme l’oenophile.

L’AOC est-elle toujours une référence pour eux? Font-ils confiance à la mention? Le système les rassure-t-il ou bien sont-ils devenus méfiants? Ou bien encore, Marion, s’en tamponnent-ils le Cotillard?

Et si la querelle sancerroise était plus qu’une simple histoire d’initiés, de professionnels, d’assujettis, de retour sur cotisations? Et si c’était le grand public qui tranchait? Pourquoi ne lui demande jamais son avis, à ce « cochon de buveur »…

Les appellations ont censées donner au consommateur la garantie d’une authenticité. Mais il n’a jamais son mot à dire. Est-ce que trop d’AOC tuent l’AOC? Devrait-on en supprimer? Devrait-on en relever les exigences? En revenir à ce fameux lien au terroir?

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Est-ce que trop d’AOC tuent l’AOC? 

A toutes ces questions, bien sûr, je réponds oui. Mais moi, avec ce site, j’ai la chance de pouvoir exprimer cette opinion. Ou plutôt, je la prends. Le consommateur, lui, n’a pas la parole; il vote avec son porte-monnaie. Et ces dernières années, AOC ou pas, il l’ouvre de moins en moins.

Pourtant, je ne me fais guère d’illusion: ma « croisade » ne sert strictement à rien.

Le système n’est pas (ou plus) au service des consommateurs, il est au service des producteurs et de leurs mandataires. Et pas forcément des meilleurs producteurs. Aujourd’hui, la plupart des AOC ne cherchent qu’à obtenir le plus petit dénominateur commun entre des conceptions opposées. Comment concilier la productivité, le marché, l’image, d’un côté; et la passion, le patrimoine, le contenu, de l’autre?

Expliquer, d’accord – mais est-ce crédible?

C’est peu de dire que le système des AOC français est compliqué – non seulement il atomise le vignoble, mais en plus, il fait se côtoyer sous la même mention, avec la même garantie d’authenticité, des petites entités à connotation terroir et de très grands ensembles régionaux. Château Grillet et L’Etoile, d’un côté; Champagne, Bordeaux ou Bourgogne, de l’autre.

Je ne rechignerais pas à en expliquer les subtilités – n’est-ce pas le rôle du journaliste que d’expliquer, que de vulgariser? – si je pouvais adhérer à la démonstration. C’est loin d’être toujours le cas.

Je ne suis pas fan de la simplicité pour la simplicité, pour la facilité; je ne crois pas qu’on doive tout niveler pour se mettre au niveau du néophyte, et gommer au passage les vraies différences – sols, climats, traditions.  Mais je ne peux pas non plus cautionner les amalgames, les passe-droits, les rentes de situation, les incongruités sans nombre.

Pourquoi la Champagne peut-elle assembler blanc et rouge pour faire du rosé quand c’est interdit partout ailleurs? Pourquoi il y a-t-il deux crus à Saint-Chinian, qui, au lieu de suivre la géologie, suivent les contours des bassins de production des deux coopératives locales? Pourquoi l’AOC Fitou est-elle coupée en deux?

Pourquoi Pomerol et Maury exigent-ils que leurs vins soient vinifiés dans des caves situées sur la commune ou le finage? Pourquoi l’Alsace exige-t-elle l’embouteillage dans la région de production? Pourquoi Sauternes peut-il congeler ses raisins, et pas Quarts-de-Chaume?

Pourquoi ne peut-on mettre plus de 10% de Carignan dans une cuvée de Pic-Saint-Loup, alors qu’on peut y faire un 100% Grenache ou un 100% Syrah?

Comment la Bourgogne, si fière de ses climats, de ses terroirs-confettis, a-t-elle pu créer il y a deux ans les Coteaux Bourguignons, dont l’aire s’étend sur 3 départements?

Le passage à l’AOP, avec la refonte des cahiers des charges, était l’occasion rêvée de mettre de l’ordre dans tout ce fatras, mais rien ou presque n’a été fait en ce sens.

Je suis convaincu que l’image des AOC en général souffre de tous ces petits arrangements avec la réalité. Je le regrette d’autant plus que je crois dans le concept de base, celui qui a  sous tendu la création des AOC, dans les années 1930 – la préservation du patrimoine commun. Une chose pour laquelle les marques, au sens strict, ne sont pas conçues.

Et ne me dites pas qu’une AOC est une marque – elle fait de son mieux, mais elle n’en a ni la cohérence, ni la force de frappe, faute d’unité dans sa gestion.

Une bouteille de Jacob’s Creek Chardonnay 2012, où qu’on l’achète, c’est toujours le même vin.

Une bouteille de Meursault 2012, non.

carte-bourgogne

Compliquée, la Bourgogne?

C’est bien pour cela que Sancerre se pose des questions.

C’est bien pour ça aussi qu’Yquem va enlever Sauternes de son étiquette principale.

Sauternes a peut-être besoin d’Yquem, mais Yquem n’a jamais eu besoin de Sauternes. Yquem était déjà une marque forte bien avant que Sauternes n’existe comme AOC.

Notre bien commun

Et vous, vous en pensez quoi?  Quel pourcentage de vins portant l’AOC Corbières, Tursan, Bordeaux Supérieur, Alsace, Bourgogne… (je ne les cite qu’à titre d’exemple, c’est valable pour toutes les AOC) vous semble mériter cette distinction? Quel pourcentage présente une réelle identité terroir? Quel pourcentage présente seulement un intérêt?

Vos réponses m’intéressent. Bien plus que les responsables des AOC, sans doute. Il est vrai que je ne produis rien. Que je n’ai rien à vendre.

L’idée que je me fais de mon activité de journaliste, c’est l’information du lecteur, pas la défense d’un secteur, aussi passionnant soit-il.

Voila pourquoi, avec tout le respect que je dois à ceux qui se battent pour que vivent « leurs » AOC, je me dois de leur dire: ce bien commun, c’est aussi le nôtre; et quand, faute de rigueur dans les règles de production, vous laissez écouler sur le marché des produits qui ne méritent pas la mention, vous nous grugez tout autant que vous vous mentez à vous-mêmes.

Quand vous chaptalisez, quand vous enrichissez vos mouts pour produire plus, quand vous osmosez, quand vous thermovinifiez, quand vous utilisez des levures à vocation aromatique, pensez-vous aux buveurs qui sont censés acheter votre terroir dans la bouteille, et pas du Béghin-Say, du parfum de labo ou de la technologie?

Rendez-nous nos AOC!

Hervé Lalau

23 réflexions sur “A qui appartiennent les AOC?

  1. Alors là… C’est un nouveau « vaste débat » que tu nous lances ici ! D’ailleurs, il ne reste plus que les journalistes pour lancer ce type de débat ! Commençons par la fin et le début. Si Yquem est une marque qui n’a pas besoin d’AOP, Sancerre l’est aussi. Légalement, seul l’état peut s’opposer à ce que les vignerons de Sancerre ne prennent la poudre d’escampette. Avec un bon avocat et l’argent dont ils disposent (ils sont plus riches qu’à Saint-Chinian) les vignerons, s’ils le veulent, peuvent engager le combat syndicat contre INAO et tenter de le gagner. En principe ce sont les vignerons qui sont gardiens de leur AOP. Le grand public, lui, il s’en fiche. Ce qui l’intéresse, c’est le remplissage de son frigo, l’essence de sa voiture et la surface de son écran plat. Bref, il a d’autres chats à fouetter !

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  2. L’AOC vous garantie de savoir d’ou cela vient, savoir si cela garantie une qualité j’en doute au vu du pourcentage de vins agréés qui frole les 95% dans certaines AOC.

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  3. Denis Boireau

    J’adore l’idée du bien commun qui n’appartient pas qu’aux vignerons.
    J’avais cru comprendre au moment de la création des AOP qu’il y aurait des consommateurs dans les jurys d’agrément. Est-ce que ça s’est fait?

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    1. A titre documentaire, voici un extrait du « Rapport d’information n° 349 (2001-2002) de M. Gérard CÉSAR, fait au nom de la commission des affaires économiques, déposé le 10 juillet 2002 au Sénat », la partie traitant des INADAPTATIONS STRUCTURELLES

      « 1. Une attention insuffisante portée à la qualité et aux attentes des consommateurs

      a) Une attention insuffisante portée à la qualité

      De manière récurrente, les personnes entendues par le groupe de travail ont affirmé que la viticulture française avait apporté un soin insuffisant à la dimension qualitative des produits mis sur le marché.

      Dans le cas des vins de table et de certains vins de pays, l’insatisfaction des consommateurs est illustrée par la diminution des ventes. Cependant, les critiques n’épargnent pas les vins d’appellation d’origine contrôlée, dont il a été dit « qu’ils n’avaient pas tenu leurs promesses ». (…)
      Ainsi, depuis trente ans, les rendements de base des AOC auraient été relevés de 10 % en moyenne, soit environ 5 hectolitres par hectare. (…) Dans la branche des vins AOC, les conditions de délivrance de l’agrément se sont avérées insuffisamment rigoureuses pour garantir la qualité des vins mis sur le marché. »

      Pour répondre plus directement à la question, Denis: depuis, l’agrément a été réformé, je n’ai trouvé aucune info consolidée sur l’implication des consommateurs – peut-être existe-t-elle dans certaines AOC, mais quid de celles qui ne pratiquent plus que le contrôle en amont des conditions de production et ont supprimé l’agrément à la bouteille? Je ne sais pas.

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      1. Quelques infos et commentaires complémentaires, suite au précédent:

        A Sancerre et en Centre-Loire, en tout cas, on a maintenu l’agrément à la bouteille et des consommateurs de clubs de vin ont été intégrés aux dégustations.
        Par ailleurs, une précision: l’argument du Sénateur César selon lequel le rendement a augmenté et que c’est une mauvaise chose doit être manié avec des pincettes; sur la période, les rendements de base sont devenus les rendements avec PLC, ce qui fausse la comparaison. Par ailleurs,de même qu’un petit rendement ne garantit pas forcément la qualité, un rendement de 60-70 hl/ha n’a rien de rédhibitoire pour un cépage blanc, par exemple. En outre, l’instrument de mesure est inadapté: un rendement à l’hectare ne veut strictement rien dire quand la densité de plantation à l’hectare peut varier de 2500 à 12.000 pieds!

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    2. Luc Charlier

      Oui, Denis, mais beaucoup d’AOP n’ont PLUS de dégustation d’agrément systématique. Celle-ci n’a alors lieu qu’au moment des contrôles aléatoires ultérieurs.

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  4. Bravo Hervé. Sacré lièvre que tu soulèves là ! Mon avis ? On s’en fout, je crois, et « on » aura raison. Mais soit le système arrivera a se réformer et à corriger ses absurdités, soit il risque d’exploser.

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  5. Perraud I

    C’est un joli sujet… sur le millésime 2013, on refusera des vins qui n’ont pas été chaptalisés, et qui sont à 10,40 au lieu de 10,50 et on acceptera sans rechigner des vins qui ont été chaptalisés et plus si affinités… J’en pleurerais.

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  6. Perraud I

    Dans ce système, mieux vaut surchaptaliser que de ne pas chaptaliser du tout… Mieux vaut thermovinifier que ne pas le faire… Parce que le terroir, on s’en fout. Business is business.

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  7. Luc Charlier

    Les Allemands ont saboté eux-mêmes le système – hypercompliqué – qui hiérarchisait leurs vins. Moi, je m’y étais fait et il me plaisait. Ont-ils gagné quelque chose? Le 1990er Wegelener Sonnenuhr Riesling Auslese Trocken N° untel me plaît bien mieux que « Grosses Gewächs » point barre.

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  8. Alain Leygnier

    Qu’on me pardonne, mais ce « vaste débat », avec ses imprécisions et termes non définis, frise la bouillie intellectuelle. Il me rappelle celui, de thématique analogue, qui a disparu corps et bien, de ce site, éliminé il y a quelques semaine, par ses auteurs. Tout comme le présent texte, il était sous-tendu par une confusion non reconnue, impensée, entre marque et AOP.
    Michel, Sancerre n’est pas un marque, mais une AOP. En revanche, les divers domaines sancerrois, eux, sont des marques.
    Hervé, si tu parles de cryo-extraction à propos du sauternes, ce ne sont pas les vins qui sont gelés, mais, sauf erreur, les raisins, avant pressurage. Quant tu compares une bouteille de jacob’s creek chardonnay 2012 à une bouteille de meursault 2012, sans spécifier le nom du propriétaire, tu compares une marque commerciale à une AOP, propriété collective des vignerons du vignoble de Meursault. Si le jacob’s creek chardonnay 2012 est en principe identique à soi où qu’on l’achète, je suppose que le meursault Pierre Morey 2012 l’est aussi.
    Quant à savoir pourquoi telle AOP possède telle ou telle caractéristique, c’est vers l’histoire qu’il faut se tourner. L’histoire des AOC, des vignobles, des rapports de force entre les vignerons, entre les syndicats et l’INAO, entre les vignerons et le négoce, entre les régions, etc. Si la Champagne, peut faire du rosé en assemblant du rouge et du blanc, c’est qu’elle a pu l’imposer à l’INAO. Au-delà même, elle est d’ailleurs la seule AOP, qui s’autorise les pratiques œnologiques interdites ailleurs.
    Un brin de rigueur ne nuit jamais aux positions qu’on défend.

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    1. Tu n’as rien à te faire pardonner, tu penses ce que tu veux de ma « bouillie »; mais ton explication « historique » des avantages et passe-droits des uns et des autres, pour valide qu’elle soit, est un peu courte: tu ne défends plus le consommateur, Alain?
      Qu’en a-t-il à faire de l’histoire de l’exception champenoise? Champagne est une AOC au même titre que les crémants. Alors au nom de l’équité, la protection, les contraintes devraient être les mêmes pour tout le monde.
      Je le répète, les AOC sont aussi à nous, les buveurs.

      PS. Pour la cryo, d’accord, c’est bien le raisin qui est gelé, tu as raison, j’ai écrit trop vite, c’est corrigé.

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    2. A propos des marques et des AOC, j’ai l’impression que tu ne comprends pas ce que je dis, Alain.
      Mon argument est justement que les AOC ne sont pas des vraies marques parce qu’elles regroupent des producteurs disparates, tandis que des vins comme ceux de Jacobs Creek ne dépendent que d’un seul vinificateur. Alors, les comparer, c’est pour le moins difficile. Mais tout le monde le fait quand même.
      Et puis, les AOC sont souvent gérées comme s’ils s’agissaient de marques, on cherche à trouver un dénominateur commun, pour la communication, et c’est souvent soit réducteur, soit à la limite de l’escroquerie intellectuelle.

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      1. Alain Leygnier

        Les AOC ne sont pas des « vraies marques », parce qu’elles ne sont tout simplement pas des marques. Comparer des marques (un seul proprio) à des AOC (propriété collective des différents producteurs d’un vignoble) me semble fallacieux. C’est l’argument des Américains, qui respectent les marques et non les AOC, et baptisent du nom de « Chablis » certains de leurs blancs.

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      2. D’accord, c’est peut-être l’argument des Américains, mais ce n’est pas le mien – je l’ai écrit en toutes lettres: « Et ne me dites pas qu’une AOC est une marque – elle fait de son mieux, mais elle n’en a ni la cohérence, ni la force de frappe, faute d’unité dans sa gestion. »

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  9. Alain Leygnier

    En parlant de « bouillie » je parlais du débat dans son ensemble, avec toutes les réponses à ton texte. Je persiste à penser qu’on ne comprend pas un phénomène si l’on n’en comprend pas l’histoire. Les rapports entre les vignobles n’ont rien à voir avec une égalité des chances présupposées au nom d’un équité mythique, mais relèvent de rapports de force économiques et politiques.

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  10. mauss

    Le présent et probablement le futur vont donner de plus en plus d’importance aux marques (tels les noms de châteaux ou de domaines) car, à commencer par les Guides, sont mis en avant non pas des AOC dont tout le monde s’accorde à dire que cela ne représente plus grand chose pour le consommateur, mais bien des noms précis de producteurs.
    Le système des AOC a joué un rôle majeur au début du XXème siècle, puis a connu des déboires et surtout des indifférences aggravées par des régions ayant reçu ce « label » pour de pures raisons économiques.
    Ce qui risque de tenir, à côté des marques, ce sont des notions de climats (en Bourgogne) ou de sous-régions comme Pauillac, St julien ou Fronsac, Pomerol, Sauternes.

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  11. Bien écrit Hervé. Comme américain, je dois ajouter que c’est partiellement vrai que les marques américaines (e.g. des vins de Californie) sont plus important au consommateur ici que leur AOC. Mais des exceptions sont Napa et Sonoma (et malheureusement, réfléchi dans leurs prix). D’autre part, les buveurs ici sont plus attentif aux AOC’s françaises quand ils cherchent un vin français – sauf ‘les riches’, qui cherchent plutôt les marques comme DRC, Mouton-Rothschild, Chave etc.

    Mais pour moi personnellement, j’aime encore le concept essentiel du système français de l’AOC(P). Par contre je suis bien d’accord qu’il a besoin des changements pour être plus significatif aux consommateurs – surtout des ‘règles’ qui peuvent mieux garantissent l’authenticité et le typicité du vin pour son propre AOC. C’est à dire, interdire des manipulations comme l’osmose inverse etc. Et le choix des cépages les plus typiques et plus convenables à leurs régions (pourquoi pas plus carignan en les vins de Pic St Loup?!)

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  12. Ping : Vigneron râleur, vigneron cocu, scènes de la vie quotidienne | Les 5 du Vin

  13. de Kermorvan Pol Renan

    L’INAO avait été mis en place pour réguler , mais aussi aider les vignerons à se positionner dans une appellation –

    Maintenant , tout le monde fait n’importe quoi avec n’importe quoi ! un exemple , un vigneron qui a quelques générations derrière lui se voit refuser un nom de vin , parce que ces Messieurs de l’INAO refusent toute possibilité et pourtant ce vin vaut tous les jours les vins de la région de Vacqueyras et Gigondas

    Si ses messieurs avaient un peu plus de courage , il faudrait qu’ils imposent l’inscription des cépages composant un vin
    le consommateur est en droit de savoir ce qu’il boit , au même titre qu’un plat cuisine qui n’est rien d’autre qu’un assemblage de produits pas toujours très respectueux de la sante des français , un bouteille de vin français doit avoir le courage d’afficher ses composants – c’est tout simplement de la transparence , mais l’ INAO est dirigé par les lobbies des grands de Bordeaux entre autres qui font la pluie et le beau temps , comme PAKER qui décide à lui seul le prix des BORDEAUX , il serait temps que les pouvoirs publics y mettent bon ordre – Allez Messieurs de l’ INAO un peu de courage

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