Hétérogène, vous avez dit hétérogène, le Gaillac ?

Si on devait ne présenter qu’une seule appellation, de surcroît de taille modeste, dont les vins sont d’une très grande disparité aussi bien en termes de types qu’en termes de styles, le cas de Gaillac me semble parfaitement adapté. Et je vous parlerai aussi sur le même ton de la qualité, malheureusement trop souvent déficiente, du moins selon mes appréciations.

Regardons d’abord quelques chiffres de base, avant de partir vers mes impressions lors d’une récente dégustation d’une quarantaine de vins produits par une vingtaine producteurs de cette appellation du Sud-Ouest.

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Quelques chiffres clés de l’appellation

Quand je dis modeste, cela signifie une surface de moins 4.000 hectares, bien qu’aucun chiffre ne soit visible sur le site officiel de l’appellation (pourquoi ?).

La production gaillacoise est légèrement dominée par le vin rouge (53,5%), mais le rosé, comme ailleurs, a maintenant doublé le blanc pour s’afficher à 34% du total, ne laissant que 12,5% aux pauvres blancs qui sont pourtant souvent (c’est un avis) les vins les plus intéressants de cette appellation diversifiée. On voit en tout cas que la mode du rosé fait des dégâts ailleurs qu’en Provence !

Rien que du classique, jusque là, vous me direz. Mais le jeu se corse car, parmi les seuls blancs, on compte des bulles de différentes sortes (perlants et méthodes ancestrales), des secs, des doux et des liquoreux (qui peuvent être somptueux). En ce qui concerne les cépages, j’ai compté 8 rouges et 5 blancs, sans les variantes et autres versions en cours d’expérimentation. On vante souvent la diversité représentée par les 13 cépages de Châteauneuf, mais Gaillac en a autant !

Pour les variétés rouges, on trouve le trio classique du Bordelais, avec merlot, cabernet sauvignon et cabernet franc, puis, plus curieusement peut-être, gamay et syrah, auxquels se rajoutent les locaux de l’étape: braucol (alias fer servadou), duras et prunelart (ou prunelard), ce dernier récemment sauvé de l’oubli par Robert Plageoles.

En blanc, venu peut-être aussi du Bordelais, le sauvignon blanc et la muscadelle (mais curieusement pas de sémillon), ainsi que trois locaux: le loin de l’œil, le mauzac et l’ondenc. Ce dernier doit aussi sa survie en grande partie au déjà nommé Plageoles qui non seulement a beaucoup oeuvré pour la conservation de variétés locales, mais aussi, par la qualité de ses vins, a inspiré d’autres à replanter ces variétés autrefois plus présents mais devenu presque inexistants suite au phylloxera et ses suites productivistes.

Dégustation de vins issus de cépages dits autochtones

Je n’aime pas beaucoup ce terme «autochtone». Est-ce à cause de quelques relents maurassiens que je crois y déceler ? Est-ce ma paranoïa (généralement bien cachée) d’étranger? Ou est-ce parce que je trouve qu’il est singulièrement difficile de pointer avec certitude une origine géographique spécifique pour un cépage quelconque? Peu importe. En tout cas la dégustation récente à laquelle j’ai pu assister à Paris était consacrée aux vins issus de variétés ainsi désignées.

Mais il ne suffit pas de dire «cépage rare» pour s’extasier devient un vin qui en est issu. Tout vin doit être jugé selon le plaisir gustatif qu’il procure, même si on a forcément de la sympathie pour des cépages rares. Et, dans le cas de cette dégustation, je dois dire que le compte plaisir n’y était pas, assez souvent car sur les 36 vins dégustés, je n’ai trouvé que 10 que j’aurais vraiment aimé boire. Je veux bien que toute l’appellation n’était pas présente, et que certains des producteurs les plus réputés n’ont pas envoyé (ou très peu) d’échantillons, mais j’estime qu’un score pareil est faible de nos jours. Voyons cela de plus près, par type de vin.

Mauzac_G2_CS_crGrappe de mauzac

Méthodes ancestrales

Les régions qui ont conservé, en tant qu’appellation réglementée, cette manière, la plus ancienne, de faire des vins à bulles, ne sont pas nombreuses : Gaillac, Limoux, Die et Bugey/Cerdon me semblent être les seules appellations concernées, hormis quelques producteurs isolés par ci par là mais qui ne sont pas, je crois, encadrés dans des systèmes d’appellation contrôlées (et ce n’est pas une reproche). A Gaillac, le cépage utilisé pour ce type est le mauzac, exclusivement si je ne me trompe pas.

Il y avait 8 vins de ce type présentés et j’an ai retenu trois.

J’ai beaucoup aimé le vin de Château de Rhodes, délicieux par sa qualité de fruit, sa finesse de toucher et son équilibre aussi délicat que savoureux qui laissait une part faible au sucre, aidant la profondeur des saveurs sans les alourdir. Château l’Enclos des Roses et Château de Terrides ont aussi présenté des vins très appréciables de ce type.

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Blancs secs

Le sous-thème de cette dégustation tournait autour des cépages « autochtones » et donc n’ont été présenté que des vins qui contenaient une part importante d’une ou plusieurs des trois variétés suivantes : loin de l’oeil (len de l’el en occitan), mauzac ou ondenc.

12 vins de ce type ont été présentés.

J’en ai retenu un nombre assez faible : trois. Domaine Rotier cuvée Renaissance 2014, (80% len de l’el, 20% sauvignon blanc) avait pour lui vivacité, structure et une certaine complexité, avec un équilibre plaisant et une bonne longueur. Château l’Enclos des Roses a produit un bon Premières Côtes 2011 salin et salivant, savoureux et sec en finale (100% mauzac). Un autre vin de la désignation Premières Côtes m’a plu, le Domaine de Brin, Pierres Blanches 2014 (65% mauzac, 35% len de l’el), malgré une légère impression de lourdeur.

Aucun vin rosé n’a été présenté. Pourquoi ? En ont-ils honte malgré les 34% que ce type de vin pèse dans la production de l’appellation ?

1288253313braucolGrappe de braucol

Les vins rouges

C’est ici que la diversité de styles était la plus marquée. Braucol (nom local pour le fer servadou), duras et prunelart/prunelard étaient les régionaux de l’étape, parfois en mono-cépage, parfois en assemblage, avec ou sans des apports bordelais ou d’ailleurs (syrah en particulier).

DurasGrappe de duras

Le prunelart est une variété ancienne, autrefois plus largement plantée dans la région et qui a failli disparaître, comme d’autres, avec le phylloxera. Ce sont les travaux de Robert Plageoles qui l’ont sauvé de l’oubli et, probablement, de la disparition. D’autres vignerons ont vu l’intérêt de ce cépage malgré son faible rendement. Il semblerait qu’il est un des parents du malbec, l’autre étant une obscure variété appelle madeleine noire des charentes. Je ne sais pas si j’ai bien compris mais j’ai l’impression que cette variété n’est admis, pour l’instant, que comme ingrédient assemblé à Gaillac, car les deux vins mono-cépage de prunelart que j’ai goûté étaient étiquetés en Vin de France.

Prunelard_N__grappe_Grappe de prunelart

16 vins étaient présentés en rouge sec

J’en ai retenu cinq, ce qui n’est pas grandiose comme taux de réussite. Trop de vins présentaient des défauts, soit de réduction soit avec une forte présence de bretts, soit souffraient d’une extraction ou d’un boisage que j’ai estimé excessif. Le meilleur pour moi était le Duras de Robert et Bernard Plageoles 2012, le seul vin présenté par ce domaine phare de l’appellation. Il m’a semblé vif, frais et très juteux, parfaitement équilibré et parfait à boire maintenant. Je sais par expérience aussi que ce vin se garde également très bien ayant quelques vieux millésimes dans ma cave. Ensuite le Domaine Rotier, l’Ame 2010 (80% duras, 20% braucol). Plus ferme que le vin précédent malgré son âge, il montrait une combinaison intéressante entre austérité et fraîcheur, sans avoir la qualité de fruit du vin des Plageoles. Château l’Enclos les Roses a aussi produit un beau 2010 dans un style plus riche, charnu et dense : sa puissance et sa longueur sont le gage d’une bonne garde. J’ai aussi beaucoup aimé le Domaine de Brin Vendemia 2014 (duras 70%, merlot 30%) pour son caractère juteux et bien fruité, le tout avec une belle longueur. Enfin un pur prunelart : Domaine de Salmes Prunelart 2010 (Vin de France). Ce vin m’a séduit par sa concentration assumée qui n’a ni négligé une bonne dose de fraîcheur, ni de la finesse dans l’extraction des tannins.

 

Conclusion

Alors oui, de bonnes choses et des vins intéressants, y compris par leurs différences et originalités, mais il y avait bien trop d’inégalités pour une appellation qui doit encore faire ses preuves dans le domaine de la régularité dans la qualité entre ses différents producteurs. La semaine prochaine je vous parlerai d’une appellation qui m’a présenté un tout autre visage sur ce plan.

 

David Cobbold

 

 

 

 

 

 

21 réflexions sur “Hétérogène, vous avez dit hétérogène, le Gaillac ?

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  2. Merci pour cet article intéressant. J’ajouterais que les gaillac sont des vins relativement bon marché ce qui en fait (pour certains) des vins au bon rapport qualité/prix !
    De plus, pour celles et ceux qui ne connaissent pas le mauzac vinifié en méthode ancestrale c’est à découvrir ! Les arômes acidulés de la pomme verte donnent souvent à ce vin une fraîcheur agréable.

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  3. Je suis au moins 4 fois par an dans cette aire d’appellation, à des fins privées, non commerciales et je ne joue plus au journaliste. Mon échantillonnage est donc aléatoire: amis, dégustation sur les marchés dominicaux (ou autres) et surtout, restauration. J’y fais un constat identique au tien. Même les rouges qu’on me présente comme « super » sont à peine bof bof. Certains blancs sont réellement superbes (surtout en sec, et aussi en sommet de gamme pour les moelleux). Quant au rosé, tu dis « qu’il fait du tort ». C’est une manière de voir les choses. Mais les clients en demandent et les producteurs peuvent vivre. Si la surface consacrée au blanc diminue du fait de la production de rosé, peut-être le blanc qui reste sera-t-il plus sélectionné?
    Ajoute le VERDANEL à ta liste en blanc. Je ne sais pas si le décret l’autorise, mais en « varietal wine », il est vraiment TRES savoureux.
    CNP et ses fameux 13 cultivars: combien d’ha de counoise et de muscardin reste-t-il? Dix, vingt? Sans parler des « virtuellement absents » de la fameuse liste.

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  4. C’est un article sévère parce qu’il généralise l’appellation Gaillac avec une petite part de sa production mais malheureusement assez juste quant à ses conclusions. La diversité des cépages de Gaillac n’en fait pas sa force au contraire de Châteauneuf du Pape et pour cause : Les fameux cépages de Gaillac ont des caractères bien distincts et leur assemblage neutralise leur singularité. Permettez que j’ajoute à vos commentaires que l’appellation Gaillac, comme bien d’autres, souffre aussi d’une grande diversité de producteurs. Certains, comme les Plageoles ou Rotier font des vins remarquables sur tous leurs terroirs, d’autres font des vins imprécis, voire défaillants. On peut noter aussi que la communication collective n’est pas claire et qu’elle n’aide pas les vignerons à suivre une stratégie ou une autre. Faut-il faire du petit Bordeaux ou de l’autochtone bizarre? En effet les mono cépages locaux ne sont pas autorisés dans l’AOC et il n’y a pas une forte IGP pour s’y réfugier, d’où le « Vin de France ». C’est du contexte et pas de la production mais c’est peut-être par là que pourrait progresser la qualité.

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  5. Juste une remarque à propos du nombre de cépages: Bordeaux en a au moins autant (oui, pensez à la muscadelle, au petit verdot, au carmenere, au malbec, à l’ugni…) et produit une variété de produits également très importante, du Crémant au liquoreux en passant par le blanc sec, le rosé, le clairet ou le rouge de garde, mais personne ne lui reproche une quelconque hétérogénéité, ou je me trompe?

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  6. Je suis d’accord Nadine que le jugement est sévère. De plus, je n’aime pas généraliser quant à un ensemble tel une appellation. Mais ce jugement me semble aussi juste sur la base des 40 vins dégustés à cette occasion, et vous êtes plusieurs à me le confirmer. L’émulation des meilleurs est souvent un bon moyen de faire remonter le niveau d’un ensemble. Pourquoi cela n’a pas fonctionné jusqu’alors dans le cas de Gaillac ? Mystère ! Il y a bien les Issaly, Plageoles, Rotier et Causses Marines qui font de très bons vins depuis des années. J’ai identifié, dans l’article ci-dessus, quelques autres comme Domaine de Brin et l’Enclos des Roses qui semblent régulier dans la qualité de leur production. Finalement, et même si je ne suis personne pour « donner des leçons », je dois exprimer honnêtement mon opinion dans ce genre de support et je ne pense pas que c’est rendre service à une appellation que de dire que tout va bien quand ce n’est pas ce que je pense.

    Luc, je comprends bien que le rosé offre une planche de salut financier à certains. J’aime certains vins rosés, mais pas l’ensemble et aucun n’était présent à cette dégustation.

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  7. Désolé David, parfois mon nom s’affiche, parfois pas.
    J’ai pris l’exemple Bordeaux, mais j’aurai pu prendre une zone plus limitée à Bordeaux: à Saint Foy Bordeaux (280ha), par exemple, il y a 6 cépages blancs (sauvignon blanc, sauvignon gris, muscadelle, sémillon, ugni blanc et colombard) et 6 rouges (les deux cabernets, le merlot, le malbec, le carménère et le petit verdot).
    On peut y produire sous un même nom du blanc sec, du blanc moelleux ou liquoreux, ainsi que du rouge, et rien n’interdirait (mais je ne pense pas que ça se fasse) d’y produire des bulles sous l’AOP Crémant de Bordeaux, vu que l’aire de cette appellation coincide avec les limites du département de la Gronde, soit un tiers de la surface de la Belgique.
    Comprenez moi bien, je n’ai rien contre Saint Foy Bordeaux, je veux seulement dire que la variété des cépages ou des productions n’est pas forcément un problème gaillacois. Chacun a son histoire – pensons aux mono-cépages alsaciens, par exemple. Et par ailleurs, hors de France, la liberté des cépages est plutôt un atout – je pense à l’Afrique du Sud, au Chili…
    Le seul vrai problème, c’est la qualité des vins qu’on en fait.
    A ce propos, je me permets de rappeler l’excellent L’En de l’El d’Astrolabe (Vinovalie), dégusté le mois dernier à Paris. J’en ai touché un mot ici: https://les5duvin.wordpress.com/2015/12/16/marques-coop-ou-les-pepites-de-la-cooperation/

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  8. Il y avait-il des vins de la Cave de Técou? il y a quelques années, leurs deux cuvées Passion, en rouge comme en blanc, étaient très abouties, même si parfois un peu trop boisées à mon goût.
    Et le Gaberlé de la Cave de Labastide de Lévis? C’est quand même devenu une sorte d’institution…

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  9. Quand même, mes petits amours (?) et ceci vaut en plein d’autres endroits (piémont de la Montagne Noire, Fronton, majorité de Saint-Emilion sorti du coteau, Madiran, la plaine de l’hérault et de l’Aude …. pour ne rester qu’en France), chaque fois que vous voyez de la vigne côtoyer d’autres cultures, et notamment du maïs, il faut être très sélectif. Gaillac et tout le Tarn est une terre AGRICOLE souvent fertile. La légende de la vigne qui doit SOUFFRIR est absurde, mais une vigne qui baigne dans l’opulence hydrique ne fait nulle part au monde du vin propre à réjouir les amateurs que vous êtes. Cela produit certes du vin qui, techiquement, est de meilleur en meilleur, mais POUR UNE RAISON qui reste à déterminer, sans réel intérêt. Le Portugal est un formidable exemple: les « nouvelles vignes » sur une partie de l’Alentejo, en Ribatejo etc produisent (sur la base de « cépages internationaux »souvent) des vins tout-à-fait corrects. MAIS … c’est en Bairrada, sur les parties les plus anciennes de l’Alentejo (Reguengos, autour d’Evora … etc), sur le meilleur du Dao (et dieu sait s’il s’y produisait des horreurs pourtant, avant), sur les beaux coteaux du Douro Superior … que les vins de grande qualité fleurissent. La vigne ne pousse pas dans le désert, mais tous les vins intéressants au monde sont issus de pâturages à chèvre, so to speak.

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    1. Eodem modo quo egomet Gallos perniciosos timeo, et donata vina ferentes. Vivement que Michel soit revenu du Québec, pour nous proposer ses … versions! On m’a dit qu’il avait fait un voyage en ballon, ou avait été accueilli par des ballons (comme à Tournai). En même temps, pour un homme de plume …

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  10. Voilà bien le germaniste: le génitif exprime la propriété, la possession, la partition en latin, mais PAS la provenance ou l’origine. Il existe l’ablatif pour cela., avec ou sans une préposition régissant ce cas. Donc: amas vinum bonum Lucii – care amice mi – e Corneillanis cellaribus.

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    1. Je t’accorde avoir cédé à la facilité pour mon adjectif qualificatif: Corneilla étant la forme fixée, j’ai créé le néologisme Corneillanus, -a, -um, un rien anachronique. « Inertia tum indicatur, quum fugitur labor. »

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  11. Là, Luc, tu ergotes. Si on peut dire, comme Bacci « De Naturali Vinorum Historia, De Vinis Italiae Et De Conuiuiis Antiquorum Libri Septem Andreae Baccii », ou « de viris illustribus urbis romae », on peut aussi dire vinum Cornillae.

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  12. Vous n’y êtes pas, c’est une incantation pour le retour de Michel. Il a lancé un mouvement, créé un besoin, révélé un manque: depuis que le mariage pour tous a fait son apparition et que le latin a déserté les sacristies, il nous est devenu indispensable dans nos écrits. Que David et Jim, représentants de l’idiome honni qui a remplacé notre langue chérie, au niveau mondial, s’y opposent n’y changera rien.

    To ejaculate, to fornicate, to procrastinate …. autant d’emprunts, que dis-je, de larcins!

    Mais je comprends l’agacement d’aucuns. Résolution numéro UN pour 2016: après le retour de Michel, nous limiterons au strict … MINIMUM l’emploi de ses locutions.

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  13. Ping : Un aperçu de Crozes Hermitage | Les 5 du Vin

  14. XAVIER DALON

    Merci David pour votre article qui est des plus intéressants pour un néophyte tel que moi sur l’appellation Gaillac.

    Je m’y intéresse car j’ai prévu de faire un court passage du côté d’Albi cet été et je ne voudrais pas m’y rendre sans en savoir un peu plus sur le terroir et pré-cibler quelques domaines ayant un potentiel intéressant.

    Très clairement les 2-3 Gaillac de grand chemin que j’ai pu goûter à ce jour ne m’ont laissé qu’une mauvaise impression de l’appellation et je viens de profiter des offres du moment pour commander un Domaine de Brin Vendemia 2018 et me familiariser avec des vins de meilleure factures et surtout le cépage local dénommé Duras.

    En terme de compétitivité des tarifs, ce que j’ai pu voir sur internet en 2020 ne n’impressionne pas beaucoup car chez des viticulteurs sérieux tels que ceux que vous recommandez, il faut compter entre 10 et 15€ par bouteille pour les premières cuvées et cela va au-delà de 20€ pour certains cuvées mais sans doute reverrai-je mon point de vue une fois les vins dégustés.

    Le temps a certes passé depuis votre article mais pour avoir un esprit critique constructif, j’aurais apprécié que vous mentionniez les tarifs des différents vins retenus en 2015. Cela donne toujours une base de référence intéressante notamment sur l’inflation potentielle qu’il peut y avoir sur une certaine période telle que les 5 dernières années qui ont été plutôt favorables dans de nombreuses régions françaises.

    Encore merci pour cet article!

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