Millésime Bio 2016 (2ème volet) : Au top !

Après des années de bons et loyaux services où durant trois jours pleins (bien plus en comptant les autres salons) je risquais ma santé en m’adonnant à toutes les dégustations possibles et (in)imaginables, y compris les plus exécrables, ceci dans le seul but de découvrir des vins bios qui aujourd’hui connaissent la gloire, j’ai quand même consenti à consacrer une petite journée au Salon Millésimes Bio version 2016 qui attirait pléthore d’exposants rendant aujourd’hui l’efficacité de la visite de plus en plus aléatoire ainsi que le souligne ce court billet pêché dans Vitisphère. Je le déplore et pour ma part, cela fait quelques années que j’agite le chiffon rouge. N’ignorant pas que mon ressenti professionnel ne touche personne d’autre que moi-même, je m’autoriserai toutefois en fin d’article à suggérer quelques pistes forcément naïves qui permettraient peut-être de pimenter un peu plus l’intérêt d’un tel salon tout en ravivant la flamme organique.

BIOTOP

Toujours est-il qu’après mes rouspétances de l’an dernier à pareille époque, je me suis lancé dans la quête désespérée de salons dits off où, je dois l’avouer, les choses ne sont pas toujours faîtes pour que l’on puisse déguster au mieux. J’avais déjà donné (Verchant, Roots 66, Les Affranchis, etc) mais il faut croire que j’étais en manque. Cohues, bousculades, personnages suffisants en mal de grands discours sur le commerce du vin ou les bienfaits des vins sans intrants, seaux débordants de crachats, odeurs pestilentielles mélangeant parfums bradés et tabacs de contrebande, force est de constater une fois de plus que la plupart des gens qui viennent se frotter et se bousculer dans ce genre d’événements au rabais lancés à grands coups de buzz sur les réseaux sociaux, sont là non pour travailler, c’est-à-dire goûter chaque vin et prendre des notes, mais pour se battre et tenter d’arracher quelques goutes d’un précieux liquide-miroir-aux-alouettes dispensé par la main d’un gars qui se dit vigneron parce qu’il a plongé un jour dans la mode du sans soufre. Voilà, c’est dit. Certes, le vigneron paie moins cher qu’une exposition sur 3 jours au salon officiel – Millésime Bio, en l’occurrence -, mais que gagne-t-il au final hormis le plaisir que l’on éprouve (peut-être) à déboucher une trentaine de bouteilles pour des boit-sans-soifs que l’on sert à la chaîne et qui vous promettent au passage monts et merveilles ? La satisfaction d’attirer cent ou deux cent personnes dans des conditions parfois rocambolesques ?

pharebleu

Bien sûr, face à ce tableau bien noir et forcément exagéré, il y avait des exceptions. Quelques rares moments de grâce, de paix et d’organisation qui suffisent à vous dire que vous ne vous êtes pas déplacés pour rien. À l’image des Outsiders de Louise Hurren ou du Salon Biotop lancé depuis quelques années déjà par Isabelle Jomain, laquelle a eu l’idée d’attirer les amateurs au sommet d’un phare-château-d’eau édifié dans la très hideuse (ou très kitch, selon les goûts) station balnéaire de Palavas-les-Flots, à quelques kilomètres à peine de l’aéroport et du centre des expositions de Montpellier où se tenait Millésime Bio. Justement, j’y suis allé.

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Photo©MichelSmith

Autant le dire tout de suite, sur la cinquantaine de domaines occupant le restaurant du Phare de la Méditerranée, je n’ai pu en goûter que quelques uns, ce qui prouve bien que ce n’est pas en une journée que l’on peut sérieusement faire le tour d’un salon de ce type. Je reprends donc pour vous mes notes les plus significatives en commençant, une fois n’est pas de coutume, par le Bordelais. J’ai renoué en effet avec le Côtes de Bourg du Château Falfas que je n’avais pas goûté depuis 10 ans au moins et si je n’ai pas été séduit par les cuvées Les Demoiselles, j’ai néanmoins aimé le rouge 2011 du château qui, fort de ses quatre cépages, était en plein épanouissement, à la fois complexe, au bord de l’évolution et relativement facile d’approche. Idem, en dépit des tannins marqués, avec le Château Gombaude-Guillot 2011 Clos Plince. Mais le plus beau sans conteste était le Pomerol 2008 en magnum de ce même domaine, un vin dense et fier.

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Photo©Brigitte Clément

Dans le Sud, j’ai aimé le très syrah rosé 2014 du Domaine Les Arabesques à Montner (Roussillon) déclaré en Vin de France que j’ai trouvé vif et élancé. Chez le sieur Padié (Jean-Phi pour les intimes), j’ai vécu une fois de plus la joie immense que procure son Calice 2015 également estampillé Vin de France, un rouge libre et sans complexe entièrement dédié au carignan de Calce. Joie aussi, exprimée non sans détermination au travers de toutes les cuvées du Domaine Rousselin, à Lesquerde. À commencer par un rouge Roc’n Rousselin (du nom des propriétaires), grenache, merlot, macabeu, qui se boit presque sans retenue. Tout comme leur Rendez-vous, une syrah bien en verve, dense, large, souriante. Sans oublier leur Côtes-du-Roussillon-Villages Lesquerde 2014 Les Orientales donnant un rouge envoûtant.

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Laurence Rousselin (Photo©Brigitte Clément)

Trop brève incursion en Touraine, au stand de mes amis Coralie et Damien Delécheneau du Domaine La Grange Tiphaine. À commencer par leur Bécarre, un Amboise de pur cabernet franc qui se lampe comme l’on respire ! Et sans oublier la Clef de Sol (cabernet-franc et côt) 2014 assez ferme en bouche mais dotée d’une belle longueur. Quant au Nouveau Nez, c’est un pet’nat pur et fin qui met une fois de plus Montlouis à l’honneur ! Toujours dans la Loire, quel plaisir de retrouver mes amis du Domaine de Veilloux, Michel et Arnaud Quenioux avec leur Cheverny blanc 2014 Les Veilleurs, toujours aussi vif et incisif, dense et salin. Leur Argilo blanc 2011 est un des plus beaux du secteur et il laisse ressortir de jolies notes évoquant le noyau de pêche et d’autres fruits blancs. Sans oublier le romorantin 2014 qui regorge de finesse et de notes fumées.

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Photo©Brigitte Clément

Les vins de Provence étaient en nombre, mais dans la cohue, je n’ai pu m’approcher que de ceux de l’ami Peter Fischer du Château Revelette. Deux surprises de taille : l’ugni blanc 2015 Pur et le rosé 2014 tout en carignan ! En passant, coup d’oeil vers le Beaujolais. Je me suis régalé du Petit Poquelin du Domaine des Côtes de la Molière, gamay 2015 étiqueté Vin de France. Mais leurs crus Moulin à Vent, Fleurie et Morgon ne m’ont guère enthousiasmé en 2015 bien que le fruité me semblait apparent sur les deux derniers. Un soupçon de déception aussi en Champagne, chez les Fleury, outre une excellente cuvée de pur pinot noir et un brut nature Cuvée de l’Europe (15 % de chardonnay) toujours aussi droit et prenant.

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Photo©MichelSmith

Restons donc dans les bulles avec une fascinante et très catalane maison familiale, Alta Alella Privat. Les Pujol-Busquets, qui vivent dans leurs vignes à portée de vue de la Méditerranée, au cœur de la discrète D.O. Alella, sont parmi les rares (les seuls ?) à produire du Cava au nord de Barcelone. J’ai bien aimé l’éclat fruité de leur brut nature AA Privat 2013 (xarel-lo, macabeu, parellada), leur Bruant 2014, un pur xarel-lo vinifié sans surlfites à la fois vineux et crémeux, ainsi que leur Laietà Gran Reserva, un brut nature 2012 affichant 36 mois de vieillissement sur lattes et présenté dans un très joli flacon, réplique de ce qui se faisait jadis lorsque les blancs du coin étaient envoyés à la cour d’Espagne. Cette dernière cuvée, xarel-lo pour l’essentiel, mais avec un peu de chardonnay et de pinot noir, se goûtait avec beaucoup de sève et de longueur.

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Photo©Brigitte Clément

Voilà pour la partie dégustation. Maintenant, revenons sur l’épineuse question du salon Millésime Bio. Pas question de remettre en cause ici le succès déclaré de cet événement. Mais, compte tenu de la multiplicité des manifestations annexes qui viennent se greffer au salon officiel, nous sommes en droit de nous poser des questions sur son avenir. Un questionnement qui rejoint ici même celui de notre ami Jim Budd à propos du Salon des Vins de Loire.

Morceler et communiquer juste, ne serait-ce que pour avancer mieux ?

Attention, je prends bien soin, n’étant ni expert ni donneur de leçons, de faire de mon intertitre un questionnement. Mais le problème a été tant de fois abordé ici comme ailleurs, par moi comme par d’autres, qu’il me paraît utile pour une fois de faire quelques suggestions aux organisateurs du salon Millésime Bio. L’une serait, par exemple, de diviser le salon en trois parties correspondantes à trois halls d’expositions bien distincts. Le hall principal, celui par lequel les visiteurs entrent, serait consacré aux novices, c’est-à-dire aux vignerons récemment concernés par la bio, ceux qui auraient entre trois et dix années d’expériences en prenant en compte la date de leur certification officielle. Le hall suivant pourrait être affecté aux anciens, aux domaines ayant plus de dix années de pratique de l’agriculture biologique. Un dernier hall pourrait être réservé à ceux des vignerons qui pensent aller plus loin que la simple revendication AB, je pense aux biodynamistes par exemple, ou aux tenants bio du sans soufre ajouté.

Je sais le reproche que l’on ne manquera pas de me faire : cette partition risque de semer la zizanie dans le monde du bio. Mais après 40 ans d’observation, je constate 1) qu’il faut du temps pour être vraiment dans l’esprit bio et que la terre comme la plante ont aussi besoin de ce temps d’adaptation ; 2) que la biodynamie est véritablement un exercice à part, un courant qui, par moment et, selon les cas, s’éloigne vraiment de la simple culture bio ; 3) que les jeunes (ou les nouveaux) qui démarrent en bio n’ont pas toujours réalisé les efforts à fournir, mais qu’ils ont en revanche une besoin d’aide médiatique pour se faire connaître puisqu’ils viennent après leurs aînés qui, certes ont essuyé les plâtres bien avant eux, mais qui ont en revanche bénéficié à fond de la curiosité des médias face à ce qui, à l’époque, apparaissait alors comme étant une tendance novatrice dans le monde viticole. Pour le reste, Millésime Bio doit garder son esprit d’origine qui fait que l’on peut voisiner un grand nom de Bourgogne alors que l’on vient de Croatie ou de Cahors, et que l’année d’après, la place qui vous sera attribuée ne sera pas la même que celle d’avant.

Sur le plan de la communication, il me paraît essentiel d’accorder plus d’impact à l’événement, de lui donner plus d’éclat (mais sans esbroufe), que ce soit avec ou sans l’aide de la région Languedoc/Roussilon, de la mairie de Montpellier et de Sud de France. Plutôt que d’offrir le transport et une nuit d’hôtel à des prescripteurs que l’on invite en masse en misant sur une large participation d’ensemble, sans trop savoir d’où viennent les invités ni ce qu’ils font réellement, il me paraîtrait plus judicieux de sélectionner chaque année au sein de la presse en général (blogueurs, journalistes étrangers ou nationaux) une dizaine d’entre eux (voire plus) pour une semaine tous frais payés afin de les faire participer – un peu à l’instar de Vinitaly – à des jurys de dégustation ou à des projets de visites dans des appellations régionales, projets impliquant bien entendu la publication d’articles. Évidemment, ce groupe de journalistes changerait d’année en année et cela n’empêcherait nullement par ailleurs d’accueillir dignement d’autres prescripteurs, comme ceux de la presse régionale par exemple, ni de réinviter des journalistes ayant bénéficié quelques années avant des avantages précités.

Autre aspect régulièrement mis de côté : la quantité de vins présentés. Certains abusent et débarquent sur le salon avec une dizaine, parfois plus, d’échantillons de vins, dont beaucoup souvent imbuvables en cours d’élevage, tirés de la cuve ou de la barrique. Ainsi, il arrive que l’on passe près d’une heure sur un domaine en passant du blanc très sec au jus de raisin muté, sans oublier les rosés, les pétillants et les vins rouges. Certes, je sais que c’est un salon d’affaires et qu’il vaut mieux, pour un vigneron ou un négociant, avoir le maximum de bouteilles pour avoir une chance de décrocher le marché miraculeux, mais enfin… Je pense qu’en limitant la présentation à 5 ou 6 vins par exposant on arriverait à plus de fluidité et de variété d’échantillons à goûter dans la journée.

Enfin, il est grand temps – et il me semble que c’est le cas, même si je n’ai pas lu les statuts – que les organisateurs de Millésime Bio refusent clairement l’inscription de domaines qui participent par ailleurs à une manifestation off. Grand temps aussi que les dits organisateurs mettent sur pieds une grande table ronde à laquelle serait conviée les représentants du salon officiel et ceux des dégustations off afin d’avoir une discussion sur l’éventualité d’un regroupement au sein de l’enceinte du centre des expositions de Montpellier. Grand temps enfin que les journalistes et acheteurs invités par Millésime Bio signent l’engagement de ne pas participer aux autres salons organisés en parallèle durant cette période dans et autour de Montpellier.

Michel Smith

9 réflexions sur “Millésime Bio 2016 (2ème volet) : Au top !

  1. Bonjour Michel, j’ai un problème avec ta proposition de faire signer aux journalistes invités une sorte d’engagement d’exclusivité, leur interdisant de participer aux salons off. Cela ne me semble pas correct: à mon sens, un journaliste doit rapporter ce qui existe, tout ce qui existe, il ne doit pas s’auto-censurer, choisir entre l’un ou l’autre. C’est aux organisateurs de salons de s’arranger pour ne pas se marcher sur les pieds.
    Enfin, c’est ma conception.

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    1. Hervé, je savais que ma suggestion allait en faire hurler plus d’un, mais il ne s’agit pas d’un engagement « d’exclusivité ».
      Un engagement ne signifie en aucun cas une « censure ». C’est un juste retour des choses : service pour service, du donnant donnant comme diraient certains politiques.
      Je vois plus un engagement « moral » à prendre vis à vis d’un organisme qui se décarcasserait pour nous prendre en charge. Car si les salons « off » existent (parfois en faisant de l’argent); c’est bien parce qu’ils profitent de l’organisation d’un salon qui s’est installé, qui a bâti sa notoriété grâce à des journalistes qu’ils s’efforcent de faire venir eux-mêmes. Si j’étais méchant (et je le suis), la plupart des salons « off » sont des profiteurs qui s’appuient sur la notoriété d’un salon qu’ils s’efforcent par ailleurs de piller.

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  2. vimontcendrine

    Bonjour Michel,

    Réflexions intéressantes sur plusieurs aspects. Mais, pour ton information, je te précise tout de même que nous n’invitons pas d’acheteurs (c’est Sud de France Dvpt qui le fait, 1 an sur 2, pour son événement concomitant mais indépendant de Millésime Bio : le FIA, qui concerne tous les vins SDF et pas seulement les bio). Nous offrons une nuit d’hôtel aux journalistes accrédités, pas le transport, à quelques exceptions près (moins d’une dizaine, qui concerne une poignée de journalistes correspondant aux objectifs définis pour la com en début de campagne, ce qui correspond à ce que tu préconises si j’ai bien compris.). Les conférenciers sont invités avion + hôtel, ce qui est normal.

    A bientôt !
    Cendrine Vimont / Sudvinbio

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    1. Je comprends bien Cendrine (que je remercie au passage de m’avoir lu et répondu 😉 ), mais dans ce cas (acheteurs), je mettais tout le monde dans le même sac… un peu trop vite je te le concède. Pour le reste je suis d’accord, même si je m’efforce de trouver d’autres solutions comme, peut-être, ratisser un peu moins large – ce qui ne semblait pas être le cas cette année, je les concède – mais surtout trouver un arrangement pour ceux qui ont la possibilité, l’envie et le besoin de visiter le salon sur trois jours et qui, je le déplore en premier chef, n’ont pas ou plus la possibilité de se voir pris en charge par leur commanditaire. Que les organes de presse remboursent les frais serait beaucoup plus logique il est vrai… mais on n’en est hélas plus là.
      Pour les conférenciers, cela va de soi.
      Bravo en tout cas pour toute la charge que vous assurez toute la bande de Sudvinbio.

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  3. N’ayant jamais mis les pieds dans ce salon (et encore moins dans les évènements « off », car je voyage essentiellement par transports en commun, j’ai lu tes suggestions avec intérêt et je trouve que les organisateurs autant qu’ils sont, devraient y prêter attention. En revanche, je ne vois pas trop l’intérêt se segmenter les salles par le nombre d’années d’expérience en culture bio. Je trouve que cela serait bien plus utile, aussi bien pour les acheteurs que pour la presse, de segmenter par région et pays. Je refuse d’ailleurs de fréquenter le salon de vignerons indépendants parce-qu’on perd beaucoup trop de temps à marcher partout quand on veut « couvrir » les vins d’une région donnée .

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  4. Ping : Off notes | amarchinthevines

  5. L’acheteur que je suis est aussi intéressé par Millésime bio que par les Off’s. Je les trouve parfaitement complémentaires. Le premier offre une énorme palette européenne de producteurs bio. Cela m’a permis de découvrir des vignerons étrangers avec qui je travaille depuis plusieurs années. Dans les offs, je vois beaucoup de mes fournisseurs ce qui me permet de remonter la fourgonnette bien pleine. Ca paie largement les frais d’essence et d’hébergement.

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  6. A quoi sert Millésime Bio ? Vaste sujet n’est-ce-pas
    Jeune vigneron sexagénaire et qui plus est jeune vigneron bio, j’ai payé mon séjour à ce salon pour 2015 et 2016. Le bilan est plus que maigre. Les dégustations se comptent chaque année sur le doigt d’une main. Du Côtes du Rhône, il y en a plein les allées et quand on débute, forcément on n’est pas connu.
    Mon collègue de Margaux m’a dit que finalement il avait ainsi économisé quelques déplacements tout en attrapant une belle gastro.
    En 2015 comme en 2016, j’avais comme voisin des Beaujolais, du Juliénas et du Beaujolais Village, ils ont eu quelques curieux, un peu plus que nous.
    En 2016, j’avais également comme voisin un italien qui vinifiait sans soufre. Son blanc a décroché une médaille d’or que j’ai bien sûr dégusté. Connaissez-vous le goût de souris ? Riz cuit me disais mon oenologue. Eh bien, c’était ça, un cas d’école et les curieux défilaient sur son stand.
    J’ai en cave du vin « goût de souris » tendance réglisse. Jamais je n’aurais pensé le présenter à un concours. J’ai sûrement tort mais ce n’est pas ainsi que je conçois mon métier.
    Alors que Millésime Bio change ou non, du fond de mon expérience de 25 ans de marketing, je pense que Millésime Bio ne sert pas à grand chose. C’est trop grand, trop brouillon et le public n’est pas sérieux. Je pense que je ne reviendrai pas à Millésime Bio.

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