Tout juste bon pour un blog…

Dans mon cher In Vino Veritas, j’ai signé un article intitulé « White Album, Blue Nun », inaugurant au passage une nouvelle rubrique sur l’art et le vin. Je l’avais déjà repris, sous une forme quasi-identique, ici même. Mais il me semble avoir une bonne raison de le publier à nouveau: la réaction d’une lectrice.

L’article traitait du vin des Beatles – le seul vin, à ma connaissance, qu’on puisse vraiment « entendre » sur un disque!

Dans le courrier des lecteurs de la revue, j’ai reçu ce commentaire d’une dame de Bruxelles. Je cite: « j’ai lu « White album, Blue Nun »: ouais, c’est « amusant » mais qu’est-ce que cela apporte ?…  je cherche encore, cela aurait plus sa place sur un blog ».

Pourtant, j’ai la faiblesse de croire que ce genre de papier, loin d’être inutile, peut susciter l’intérêt de certains lecteurs, voire renouveler le lectorat.

Je n’ai pas d’étude récente pour étayer cette idée, mais je suis convaincu que nos magazines risquent bien de mourir avec leurs plus fidèles lecteurs s’ils se contentent de ne publier que des commentaires de dégustation, des  « Spécial Primeurs », des « Quoi de neuf à Pessac? »  ou  des « Retour à Valpolicella ».

Mais ce qui m’a fait le plus « tiquer », c’est l’allusion aux blogs. Je pense en effet que les blogs (du moins, certains) valent mieux que l’idée que s’en fait cette lectrice – une sorte de dépotoir des revues papier, de terrain de jeu pour des articles qui n’auraient pas le niveau requis pour être imprimés – comme si l’encre sacralisait ce que nous écrivons…

En plus, je ne vous apprendrai rien en vous disant que de plus en plus de magazines ont arrêté leur diffusion papier au profit du numérique… Ca n’en fait pas des blogs pour autant, la structure est différente, mais la frontière entre réel et virtuel s’estompe de plus en plus… Alors, l’important, pour moi, c’est le contenu, plus que le support.

Mais c’est à vous de juger, voici l’article  en question.

White Album, Blue Nun

De nombreux vins sont liés à la création artistique sous toutes ses formes. C’est l’objet de cette rubrique. Pour cette première livraison, nous nous intéressons au vin des Beatles…

Octobre 1968. Les Fab Four enregistrent le White Album. Non sans efforts. Le groupe vient de perdre son manager, Brian Epstein, et des conflits larvés apparaissent au grand jour entre les membres du groupe. John Lennon insiste pour que sa nouvelle compagne, Yoko, soit présente à tous les enregistrements. Paul Mc Cartney intervient de plus en plus dans les choix de production. George Harrison est frustré que si peu de ses chansons soient retenues sur chaque album. Ringo Starr supporte de moins en moins les luttes d’égo entre ses partenaires et se replie sur sa famille. L’album, très disparate, entre rock, blues, balades, folk et expérimentions, illustre assez bien cette dispersion, cet éclatement.

Un petit coup de blanc…

L’ambiance lors des sessions est souvent assez délétère. Alors, un petit coup de blanc, cela peut aider. À l’époque, en Angleterre, un vin rencontre un succès digne de la Beatlemania: le Liebfraumilch de Blue Nun. Bouteille bleue, saveur acidulée, doucereuse, c’est le genre de chose que les enfants de la guerre sirotent sans y penser ; avec d’autant plus de plaisir qu’ils ont été sevrés de sucre dans leur enfance.

 

«Synesthésie»

Et c’est donc ce que les Beatles boivent au studio d’Abbey Road pendant l’enregistrement de Long Long Long – un morceau lent signé Harrison. Lennon est absent. Mc Cartney est à l’orgue; une note de l’instrument secoue l’ampli sur lequel a été posée la bouteille de Blue Nun. Celle-ci se met à vibrer, émettant une sorte de cliquetis bizarre. Les Beatles, qui aiment les sons improbables, le gardent à l’enregistrement, on entend donc distinctement ce bruit de verre à la fin du morceau (à partir de 2’39’’).

A l’époque, dans les milieux artistiques, on parle beaucoup de «synesthésie» ; on mélange les sensations: «tangerine trees and marmalade skies»… Est-ce la consommation de drogues, ou bien seulement l’air du temps? Les poèmes, les chansons mettent des couleurs sur les sons, des odeurs sur les mots; incidemment, cette mode sera reprise plus tard par de nombreux critiques vineux: ne dit-on pas d’un vin qu’il a la bouche cristalline, par exemple? Ou qu’il est solaire?

Et puis, dans Glass Onion, toujours sur le White Album, John Lennon évoque une réalité déformée, le monde vu au travers d’un cul de bouteille…

Mais sur Long Long Long, la synesthésie est réelle: on peut vraiment entendre un vin!

Bien sûr, pour les œnophiles, l’histoire aurait été encore plus belle si les Beatles avaient carburé à l’Egon Mueller. Mais on ne peut pas changer l’histoire…

Blue Nun, la métamorphose

A peine un an après cet enregistrement, le groupe se sépare.

Mais la marque Blue Nun, elle, existe toujours. Rachetée à Sichel par le groupe Langguth, elle vend aujourd’hui plus de 5 millions de bouteilles par an – plus que dans sa période de gloire des années 70! Il faut dire que son offre ne se limite plus au Liebfraumilch. C’est aujourd’hui une marque ombrelle pour ses blancs secs du Palatinat, du merlot de Provence, du rosé espagnol…

Hervé Lalau

 

7 réflexions sur “Tout juste bon pour un blog…

  1. Un petit « Hervé du lundi » ?
    On se souvient tous (tous?) du titre de Pigott: « Life beyond Liebfraumilch ».
    J’étais du côté de Rüdesheim vendredi dernier, chez le seul vigneron adepte déclaré des fumisteries steineriennes dans toute la Rheingau, sur le conseil d’André Domine (Domaine Kühn à Oestrich-Winkel).
    Excellentissimes vins et vignoble impeccable. Les prix sont astronomiques dès le niveau du « 1ste Lage », au point que je n’ai pas osé faire ouvrir une bouteille pour moi à la dégustation. Mais les premiers niveaux sont irréprochables et autour de 15 €. Vraiment, cela vaut la peine de gratter la nonne jusqu’à lui faire des bleus.

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  2. C’est de nouveau avec beaucoup de plaisir que je lis votre papier. Non seulement en temps de fervent lecteur de vos articles, mais également comme fondateur de Vinifera-Mundi.

    Il est un aspect ici sur lequel je souhaite revenir:
    « Je n’ai pas d’étude récente pour étayer cette idée, mais je suis convaincu que nos magazines risquent bien de mourir avec leurs plus fidèles lecteurs s’ils se contentent de ne publier que des commentaires de dégustation, des « Spécial Primeurs », des « Quoi de neuf à Pessac? » ou des « Retour à Valpolicella » ».
    Est-il nécessaire de disposer d’études à caractère (pseudo-) scientifique, financée d’ailleurs par on ne sait qui, pour vérifier un état de fait connu. Aujourd’hui tout est gratuit sur internet… Et en France comme ailleurs de nombreux amateurs s’imaginent être dotés de capacité inhabituelles pour goûter un vin, essayer un parfum, évaluer un restaurant, etc, j’en passe et des meilleurs. Qu’il s’agisse d’individus aux egos démesurés ou de simples profiteurs d’un système de toute façon bancal, chacun se lance dans son petit blog. En ne sachant d’ailleurs pas toujours écrire. En fait on s’en fout, écrire sur un vin, inventer des arômes que le commun des mortels n’est pas en mesure de déceler lui-même, dire d’un vin qu’il est trop boisé alors qu’il suffirait d’attendre une quinzaine d’années (si le vin s’y prête – sinon il est effectivement raté), tout cela ne requiert guère d’aptitude rédactionnelle particulière. Si certains dont les journalistes de la très digne RVF ne l’ont pas remarqué, ce n’est finalement pas notre problème.

    Chez Vinifera-Mundi nous avons une analyse foncièrement différente. Et cela m’est d’autant plus facile de le raconter que notre site étant en allemand je ne peux pas être soupçonné de faire de la pub à peine dissimulée.
    Notre fond de commerce repose certes sur une région viticole en particulier et oui, nous écrivons par exemple sur tous les GEvrey-Chambertin de chaque millésime. Mais nous publions, comme vous le faites ici, sur des régions, des domaines, des vins dont personne ne parle. Nous avons acquis dans tout l’espace germanophone, la réputation d’être novateurs, de publier sur des sujets jamais traités ou dont personne n’a rien à foutre. Si vous me passez l’expression. Ainsi lorsqu’il y a cinq ans un rédacteur m’a demandé s’il pouvait écrire sur l’élevage en qvevri et en amphore, personne ne s’intéressait au sujet. Son article a été publié et la presse spécialisé a traité le sujet six mois plus tard. De même j’ai publié l’an passé la première partie de la longue enquête sur l’influence de l’élevage en fûts sur les vins de Bourgogne…. Le commun des mortels, que j’ai mentionné plus haut, est parfaitement incapable de rédiger quoi que ce soit sur de tels sujets. Cela ne demande pas que du temps, beaucoup de temps, mais une véritable expérience et des connaissances exhaustives.
    Notre second atout est une subtile combinaison du temps et de la longueur des articles. Ecrire prend du temps. Nous ne sommes pas de ces blogueurs qui trop souvent ressemblent à des éjaculateurs précoces. Ils publient à toute vitesse, souvent avec des fautes d’orthographe, encore plus souvent des inexactitudes. Le vin prend son temps pour parvenir à maturité. Pourquoi se presser pour rédiger n’importe quoi?
    Lire nos articles demande aussi beaucoup de temps. Nous ne sommes pas limités à un nombre de mots, un nombre de pages. Si un sujet exige une quinzaine de pages pour être traité correctement, ce n’est pas un problème. L’information doit être de qualité et si un lecteur retient trois idées sur les 15 pages, alors nous avons accompli notre devoir.

    Quant aux 5 du Vin, continuez, continuez ainsi. C’est un véritable plaisir de lire au quotidien vos papiers, vos articles, vos sentiments, votre ressenti. Vous enrichissez incontestablement le paysage de la presse viticole (même si vous détestez sans doute autant que moi cette expression pédante). Nous, Vinifera-Mundi, sommes en tout cas avec vous.

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  3. Très intéressante contribution, M. Guyard et je vous suis sur de nombreux points. Par contre, chacun a une bouche et les « formidables dégustateurs » ayant pignon sur rue ne sont pas forcément plus crédibles que la masse des autres.
    Je le dis d’autant plus facilement que, jadis, dans ma jeunesse et dans mon pays, je jouissais un peu de cette image, en toute immodestie. Maintenant, devenu vigneron, je ne crache plus et je me tais! Je pense également que tout le monde a le droit de « faire son blog » même si, je vous suis encore, la forme de ceux-ci est souvent désastreuse. J’écris en 3 langues, indifféremment (aussi bien ou aussi mal, comme on voudra) et ne pense pas avoir un talent particulier. Mais j’y mets de l’application et du temps: c’est cela le respect du lecteur. A contrario, si celui-ci est mécontent, il suffit qu’il nous « zappe ». Personne n’oblige personne à nous lire.
    Enfin, malgré un post-graduat (avec le diplôme en poche) de l’Ecole de Commerce Solvay (Univ. de BXL) je n’accorde que peu de valeur aux sondages et enquêtes dans le domaine des sciences sociales. On leur fait dire ce qu’on veut.
    Finalement: « Wie man es treibt, so geht es… » (PS: ce n’est pas une des 3 langues envisagées plus haut!).
    Vous avez raison sur le blog des 5: dans le vrai ou dans l’erreur, dans l’a priori ou en toute objectivité, ils nous apportent toujours matière à réflexion. Je suis un lecteur assidu.

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  4. Merci à vous aussi, cher M. Charlier 🙂 C’est toujours un immense plaisir pour moi de lire que l’intégralité de ce que je rédige n’est pas pris pour argent comptant. Je suis heureux quand les lecteurs expriment leurs opinions, ce doit juste être fondé. Et les opinions divergentes enrichissent le débat. Ce que les 5 du Vin font à mon sens à merveille 🙂
    Peut-être ai-je tort, je crois que le vin peut être approché de deux façons totalement différentes:
    – Soit de manière (parfois intentionnellement) profane.
    – Soit avec des compétences avérées.
    Un profane ne doit pas disposer d’un vocabulaire professionnel étayé. D’ailleurs je crois que le jargon ennuie passablement beaucoup de lecteurs. Je ne veux pas ouvrir ici un débat sur les divergences en matière de dégustation entre d’un côté l’Ecole Américaine, de l’autre l’Ecole Européenne. Ainsi que l’écrivait un journaliste alémanique réputé il y a quelques années, le consommateur se fout complètement de savoir quel type de fraises constitue l’arôme dominant d’un vin. De la fraise c’est de la fraise. D’une part du fait de l’évolution naturelle des vins, d’autre part parce qu’il faut avoir mangé une sacrée quantité de Ciflorette, Guariguette et autres Reine des Vallées avant de pouvoir les distinguer à l’odorat. Vous me direz certes qu’un profane ne subira pas forcément toutes les subtilités de l’élevage en fûts, ni d’ailleurs -je ne pense à personne en particulier sur Facebook- les raisons du « goût de bouchon ».
    Objectivement, vous connaissez beaucoup de profanes qui reconnaissent ouvertement sur leurs sites respectifs livrer une opinion déjantée car basée sur une absence de connaissances ? Ou clamant haut et fort que les professionnels et autres experts nous emmerdent tous, en conséquence de quoi, leur opinion de consommateur est tout autant pertinente ? J’aurais même l’insolence de dire qu’un consommateur a une opinion d’autant plus percutante qu’il n’achète pas ses vins pour les recracher. Un pro lui est en droit de s’en moquer, l’horreur là tout de suite dans le verre il ne la reverra (il l’espère du moins) jamais. Donc il peut s’abstenir de le publier.

    Une ligne de conduite, pour un professionnel comme pour un consommateur, doit être l’honnêteté. Je ne veux débattre exhaustivement d’objectivité. Vous parlez/écrivez aussi l’allemand, si nous commençons à débattre de la confrontation Hegel/Kant sur le sujet, les amis du 5 des Vins vont nous censurer et ils n’auront pas tort. En cela je suis admiratif devant cette citation de François Gauss : La somme des subjectivités est le début d’une objectivité. Nous revendiquons, si nous sommes interrogés sur le sujet, notre appartenance à cette école de pensée. Au point d’être dépité lorsqu’un article, d’ailleurs même une prise de position sur par exemple Facebook, ne soulève pas la moindre réaction. Zapper, c’est nous tuer à feu doux. Nous dire « Hey les gars, désolé mais là vous n’avez rien compris », cela nous conforte dans notre attitude. Cela prouve(rait) que nos articles interpellent, qu’ils font réagir…

    Au plaisir de vous relire et dans l’espoir que d’autres lecteurs réagissent à notre sympathique échange.
    Bien cordialement, oder wie man es so schön sagt, alles Gute und bis bald wieder 

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    1. Vous touchez du doigt qqchose qui me tient à coeur: le débat. Un des gros inconvénients du net, et c’est encore pire sur les réseaux sociaux, c’est de rassembler des gens du même avis, qui alors « likent », ou au contraire de les opposer dans une dichotomie imbécile où l’autre, d’un avis différent, est forcément un crétin, ou pire, quelqu’un qu’on doit détester.
      Je ne connais de Gauss que ses courbes, mais ce n’est pas le même et elle valent ce que valent les distributions de … Poisson. Je m’en tiens donc à l’écart, comme un pauvre … type.
      Quant à l’allemand, une langue magnifique, je ne le manie que fort imparfaitement. J’ai appris … sur le coteau (Weinberg), d’une part; sur l’oreiller d’une jolie Autrichienne d’autre part (il y a plus de 40 ans, hélas) et enfin par la force, ayant été « sur le pay-roll » des bandits de Leverkusen entre 1990 et 1992. J’en conçois une honte rétrospective mais j’étais jeune et peu discernant. C’est mon atavisme flamand qui me sert d’éducation et remplace la grammaire.
      « Mon prince, on a les dames du temps jadis qu’on peut. « 

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  5. Nous nous rejoignons une fois de plus. Et il est heureux que nous ne soyons pas que quelques individus esseulés à penser ainsi. Vous avez au moins la chance de ne pas vivre en Suisse où remettre en cause l’opinion d’un autre constitue une grave faute de goût. Revenons en au vin. Même si, heureusement les sujets autrement plus importants ne manquent pas.
    Si René Gabriel dit qq chose sur un vin alors ne pensez surtout pas différemment. Même si le personnage est entre temps assez contesté. Je ne suis pas un de ses fans, très loin de là, mais bon nombre de Suisses lui reprochent aussi son succès. Soyez moyen et tout ira bien! Dommage pour Gabriel qui fait tout de même un très beau travail.
    Il n’est pas tout seul dans ce cas là. Certains nous reprochent de ne pas avoir de business plan… Quelle connerie! En France un Dominique Bruilhot nous a consacré un article, justement admiratif de notre indépendance totale. Lorsque nous nous rendons par exemple aux Grands Jours de Bourgogne c’est à nos frais…

    Facebook…. Faut-il parler de vin sur Facebook? Aurais-je l’honnêteté de vous confier un secret? Vinifera-Mundi a été créé en mai 2009. Notre présence sur le géant des relations associales remonte à beaucoup plus tard. Ne cherchez pas de photo de nous. Y compris l’Association Suisse des Sommeliers Professionnels n’est pas parvenue, au moment de la parution du Verzeichnis der Schweizer Weinjournalistinnen und -journalisten, a obtenir une photo de nous. Nous sommes ce que nous sommes, le talent, les nerfs aussi, ce sont les viticulteurs, ces valeureux amoureux de la terre et du travail poussé à la perfection, tributaires des aléas du temps et autres intempéries, qui l’ont. Nous, les journalistes, nous jugeons des produits finis… Des produits que nous voudrions finis puisque le vin vit et ne cesse d’évoluer. Du moins jusqu’au jour fatidique… Nous, les journalistes, nous attribuons des notes parce que les nuls en maths sont perdus si on ne leur dit pas que tel Morgon, tel Côteaux du Jura méritent x points. Après coup les nuls en maths se marrent. Aucun consommateur normalement constitué n’est capable de différencier deux vins, l’un avec 15/20, l’autre 17/20. Ce qui a pour conséquence que la note de 20/20 n’existe pas chez nous. Un vin vin, ce n’est certes pas une gueuse, mais il n’aura 20/20 qu’au bout de 10, 15, parfois 20 ans. S’il nous prouve pouvoir rester à son maximum durant toute sa « Trinkfenster »…
    Facebook. chacun y va de sa petite bouteille. On doit épater, impressionner, clouer le bec des autres… Et svp que chacun surtout s’écrase! On doit admirer, on doit se prostrer, on doit perpétuer le mythe. Facebook? Un univers dans lequel l’armée des idolâtres -que j’appelle aussi lèche-cul- s’opposent à celle des opprimés… La guerre de Troie n’aura pas lieu!

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