On peut aimer un vin de loin, par tradition familiale ou au hasard de l’ouverture d’une bonne bouteille. On peut aussi apprendre à l’aimer de plus près, en arpentant ses vignes et en écoutant ses vignerons. Pour cette fois, j’ai choisi la deuxième méthode.
Le vin, c’est celui de la Livinière, dont j’ai déjà eu l’occasion de vous vanter quelques beaux exemplaires, à l’occasion du Livinage, mais où je viens de passer quelques heures à voir, à déguster et à échanger.






Voila pour la ballade. Vous conviendrez avec moi que ce cru ne manque pas de pittoresque.
Et les vins?
Et pour les vins? Je vous donne ma sélection:
La Siranière 2012 et 2013
Clos Centeilles 2011… et 2001
Clos du Marbrier 2014
Clos des Roques 2015 et 2012
L’Oustal Blanc Prima Donna 2014
Château Maris La Touge 2015
Sainte Eulalie Cantilène 2015
Montcélèbre L’Aldenien 2016 (échantillon)
Château Faîteau Cuvée Gaston 2008 et 2011
Château Gourgazaud 2015
Champ du Lièvre 2014
Borie de Maurel La Féline 2015
En bref
Un tout petit mot d’accompagnement: Mesdames et Messieurs de La Livinière, vos vins (que je déguste régulièrement lors de Terroirs & Millésime en Languedoc) n’ont jamais été aussi bons. Et je ne parle pas que des cuvées de prestige, je parle des vins en général, pour lesquels vous semblez doser de mieux en mieux l’extraction et le bois (quand vous l’utilisez, ce qui n’est pas une obligation). Alors, merci pour l’accueil, et bravo!
Très beaux clichés, Hervé. Avec de jolis sables dans les vignes. L’Eocène y est pour quelque chose…Ta sélection donne envie d’y faire un tour.
J’aimeJ’aime
Eocène… de liesse!
J’aimeJ’aime
Oui, et La Livinière sans les dives bouteilles du Clos Centeilles ne serait pas aussi remarquable ni remarquée !
J’aimeJ’aime
Oui Michel, tu as raison, Le Clos Centeilles est toujours au rendez-vous de la qualité dans les dégustations. Leur 2001 est encore au top. Et je suis heureux de voir que la relève s’annonce très bien. Un petit scoop: ils font maintenant des bulles à partir de ribeyrenc, de piquepoul et de grenaches…
Mais ce qui m’a le plus plu, c’est qu’il y a maintenant toute une pépinière de talents à la Livinière.
J’aimeJ’aime
Dégusté Clos Centeilles deux ou trois fois grâce à mon fils, qui a posé quelques bouteilles de ce domaine dans notre cave. Superbe !! Très grande qualité.
J’aimeJ’aime
D’accord pour la qualité des vins de cette appellation, même si la vigne se moque éperdument de l’époque de son sous-sol ou sol, du moment où elle y trouve de quoi boire et manger. Il serait bon de connaître les prix des vins que tu cites. Désolé d’être si mercantile, je sais que c’est un vilain défaut au pays des puristes !
J’aimeJ’aime
Bonne remarque, David, car les prix sont un élément très important. Mais comme ils varient en fonction du marché et de l’importateur, je n’ai pas l’habitude de les publier… ni même de toujours les noter. C’est une erreur de ma part.
En ce qui concerne La Livinière, et pour les vignobles que j’ai visités, je crois me rappeler que les prix à la cave se situent plus ou moins autour de 10-12 euros pour les cuvées d’entrée de gamme, et de 25-30 pour les haut-de-gamme. J’essaierai d’être plus précis la prochaine fois!
J’aimeAimé par 1 personne
Attention, David, vous qui êtes engagé dans une demande de naturalisation, avez-vous bien lu toutes les conditions qui lui sont attachées ? voir ci-après, surtout le dernier paragraphe :
L’acquisition de la nationalité par naturalisation peut être accordée à toute personne répondant aux conditions suivantes en se présentant au tribunal d’instance:
– être âgée au minimum de 18 ans ;
– résider en France depuis plus de cinq ans (ce délai peut être réduit pour certains, (se renseigner à la préfecture). La notion de résidence s’entend d’une résidence fixe présentant un caractère stable et permanent coïncidant avec le centre des intérêts matériels et des liens familiaux ;
– être de bonnes vie et mœurs et ne pas avoir été condamné à certaines peines ;
– justifier de son assimilation à la communauté française, en particulier par une connaissance suffisante de la langue française.
– justifier de ses connaissances en matière de liens indéfectibles entre la vigne et les terroirs viticoles du territoire français.
J’aimeJ’aime
Techniquement les photos sont belles mais les vignes moins , me semble t’il ? Limite d’un feu , manquants, souches très faibles , on s’interroge sur le revenu à l’hectare de ces vignerons ?.
J’aimeJ’aime
Bien vu. Le rendement est très faible et les manquants sont un problème, effectivement. D’un autre côté, il y a beaucoup de vieilles vignes en AOP Minervois La Livinière, et bon nombre des exploitations élaborent d’autres vins, soit en AOC Minervois ou Languedoc, soit en IGP ou en Vin de France, avec d’autres vignes souvent beaucoup plus jeunes et avec des rendements plus élevés.
J’aimeJ’aime
Ok, oublions La Livinière, mais il faut reconnaître que les faibles rendements « décrétés » en AOP se traduisent souvent par le spectacle affligeant des vignes « éponges » ! Une vigne mal entretenue n’abuse que le citadin sur sa capacité à produire un grand vin.
J’aimeJ’aime
A La Livinière, en moyenne, on est bien au dessous des rendements des décrets, ces derniers temps.
J’aimeJ’aime
Ping : Revue de presse 2017 sur La Livinière | MonVigneron.vin
Bravo, les images sont vraiment belles… et les vins du Minervois restent trop méconnus.
J’aimeJ’aime
Ping : Terrasses du Larzac, ou Minervois La Livinière? – Les 5 du Vin