Au Mondial du Rosé, à Reims

J’ai pu participer hier au Mondial du Rosé, délocalisé à Reims pour cause de Covid, en prélude aux Vinalies internationales. Compte tenu des règles draconiennes dues à la pandémie, on peut dire que c’est déjà un succès que d’avoir réussi à le maintenir. Bravo à toute l’équipe!

*Thierry Gasco rappelle les règles aux dégustateurs*

Car il y a aussi la manière: avec une organisation bien rodée, qui n’empêche en rien la convivialité, les oenologues de France ont été à la hauteur de l’enjeu: faire reconnaître urbi et orbi que le rosé est un vin à part entière, pas un petit vin; qu’il est pluriel, tout autant que les autres vins, comme le prouve la diversité des produits dégustés à mon jury, effervescents, blancs tachés, rosés clairs, rosés soutenus ou «clairets».

Au fil des verres, j’ai eu la chance de pouvoir me balader de Provence en Castille, en passant par les Pouilles, le Languedoc et les Charentes (avec un excellent Pineau). Et de pouvoir échanger sur les vins, à mon jury, avec des oenologues et techniciens champenois, rhodaniens ou espagnols. Notre président Jean-Pierre Valade ayant su nous laisser la juste latitude pour s’exprimer, sans pour autant faire traîner les débats en longueur. Merci Président!