Inoubliable, pour l’ami Marco et moi, qui avons passé toute la semaine dernière à Reims, d’abord pour le Mondial du Rosé, puis pour les Vinalies Internationales, à déguster quasi non-stop avec les oenologues de France (et même au-delà).
Mais inoubliable, surtout pour eux, nos Gentils Organisateurs qui se sont décarcassés pour que ce concours se tienne dans les meilleures conditions; contre vents, marées et vagues Covid, avec les reports et les délocalisations successifs que cela a pu causer. Nous, nous n’avons eu qu’à changer de dates et de destination sur le GPS, mais imaginez un peu le défi logistique pour toute l’équipe derrière – trouver une salle, un hôtel, acheminer les vins, les trier, organiser les jurys sans jamais être tout à fait sûr que le pari pourrait être tenu!
Sans compter que les Oenologues de France ont joué de malchance, avec l’incendie qui a ravagé leurs serveurs, les obligeant à ré-encoder manuellement les milliers de vins déjà reçus!
Et pourtant, à l’arrivée, oui, le pari a pu être tenu.
L’ange de la cathédrale de Reims peut donc continuer à sourire. Et les producteurs qui ont obtenu des médailles cette année (mon jury a fait de son mieux) ont l’assurance que leur récompense n’est en rien dévaluée par rapport aux autres éditions.
A notre retour, dimanche, Marc et moi étions sur les rotules – dégustation le matin, dégustation l’après-midi, c’était « chaud »; mais nous avons eu plaisir (et fierté) à apporter notre petite pierre à cet édifice un temps vacillant.
Au jury C3, sous la direction de l’affable Jean-Pierre Duc, et en compagnie de Mathilde Ollivier, heureusement remise d’une agueusie consécutive au Covid, de Maxime Palgé et de Carlos Carvajal, je crois que nous avons formé un bel attelage, nous efforçant toujours de laisser une chance aux vins, tout en pensant au consommateur final. Et nous ne sommes pas peu fiers d’avoir donné à un vin un des plus hauts scores de tous les blancs du concours.
Vous pouvez retrouver le palmarès complet ici – les commentaires suivront.
H comme Hervé… ou hilare?Et pour vous prouver que ces dégustations, pour fatigantes qu’elles soient, n’engendrent pas toujours la mélancolie, voici une photo où vous retrouverez le signataire de cet article hilare et la bouche grande ouverte; les deux autres personnages sur la photo étant, à gauche, notre imperturbable président, et en bas à droite, l’ami Maxime dont on se demande encore s’il est plié en deux de rire, s’il se tape la tête sur la table de dépit ou bien s’il a des crampes.
Salut à tous, amis, et large soif, maintenant qu’il ne faut plus tout recracher!
Les 5 du Vin 
J’ai regretté de ne pas avoir pu y assister (sauf pour la partie vins rosés !), mais une occasion d’accrocher mes tableaux pour un exposition à Bordeaux, cela ne se refuse pas. Un grand coup de chapeau à Sophie Pallas et à toute son équipe pour avoir maintenu et réussi ce challenge considérable malgré tous les obstacles.
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Je confirme, nous avons formé une belle équipe.
Je te remercie de transmettre ta curiosité et ton enthousiasme, je ne lirai plus les vins de la même façon.
Au plaisir de partager prochainement.
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Merci Carlos et au plaiisr de redéguster avec toi.
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