Du 26 septembre au 24 octobre, les hypers Cora de Belgique proposent leur foire aux vins de rentrée. En avant-première, Marc et moi avons pu déguster une belle brochette de vins dont j’ai tiré cette sélection personnelle (celle de Marc suivra).
Morgon Château-Gaillard Domaine Anita 2020
Fruit rouge croquant, toucher confortable, tannins serrés mais soyeux, une belle impression de fraîcheur en finale. Le gamay beaujolais comme on l’aime.
10,49 euros.
Gigondas Piéblanc Pallierouda 2019
Joli fruité mûr. La bouche est gourmande, bien structurée. A défaut de meilleur adjectif, je propose « joufflue »; je préconise de ne pas trop l’attendre, au risque de le voir se refermer. Carpe diem. Une des nombreuses cuvées de ce domaine qui mérite le détour.
70% grenache, 30% syrah. 21,59 euros.
Côtes-du-Roussillon-Villages Camí de la Coume 2019
Nous voici parmi dans les pinèdes du Roussillon, ça sent la résine et le cyprès, le cèdre aussi. Mais les bois laissent vite la place à la réglisse – celle-ci revient en bouche, juteuse; ce vin qui ne manque ni d’épaisseur ni de punch parvient encore à nous surprendre par sa finale minérale. Ne manquez pas de le laisser s’aérer avant de le servir, car ce robuste enfant du soleil se développe agréablement dans le verre et vous révèle alors une élégance et une fraîcheur insoupçonnées.
80% grenache, 20% syrah. 14,59 euros.
Rasteau Xavier Vignon Arcane Le Bateleur
Un tantinet réservée, voire sévère au départ, cette cuvée s’ouvre à l’air sur l’iris, la pivoine et l’olive noire. Et puis, surprise en bouche, c’est bien fruité, fruité mûr, un peu dans la direction des VDN du cru. Mais une pointe d’acidité vient lier et rafraîchir le tout. Un Rasteau qui ne joue pas des épaules, alliant puissance et délicatesse.
Pas de millésime, car cette cuvée originale et aussi complexe en bouche que dans son élaboration en assemble trois.
60% grenache, 20% syrah, 10% mourvèdre et 10% carignan. 21,59 euros.
IGP Périgord Les Frangins flingueurs 2019
Joliment fruité, mais aussi épicé (poivre, iris, menthe) au nez; côté tannins, c’est du«brutal», comme le revendique l’étiquette, en référence à un film culte, mais ça reste jovial, et on aime ce vin qui ne travestit rien, un rien rugueux, mais sans malice. Plutôt Naudin que Volfoni, en somme. On ne devrait jamais quitter le Moulin Caresse…
100% cabernet sauvignon. 9,19 euros.
A bientôt pour la sélection de Marc qui s’est rendu à la dégustation officielle de lancement de l’opération, à laquelle l’acheteur maison, Alain Renier, nous avait conviés.
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