Question redoutable, quand le principe de précaution et les injonctions morales sont omniprésents.
Preuve que la « Faculté » n’est pas forcément anti-vins, deux professeurs d’Université viendront remettre les pendules à l’heure.
Michel Maffesoli, Sociologue, Professeur Émérite à la Sorbonne, Titulaire de la chaire «Emile Durkheim» (Hon), Membre de l’Institut universitaire de France (Hon) et Administrateur du CNRS, parlera de l’hédonisme, coeur battant d’une post-modernité en gestation ou «Bacchus fédérateur».
Pierre-Louis Teissedre, Professeur à l’Université de Bordeaux, à l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin, et auteur de « Vin, droit & Santé », examinera l’étude publiée par The Lancet en août 2018 «Alcohol use and burden for 195 countries and territories, 1990-2016 : a systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2016», et en identifiera les biais méthodologiques.
A la bonne heure!
On espère que nos confrères seront aussi nombreux à venir écouter et débattre que ceux qui ont reproduit sans aucun recul la dépêche relative à l’étude du Lancet.
Mais j’ai mes doutes. D’une part, parce qu’il est patent que l’alarmisme génère plus de clics que les efforts d’explication et de responsabilisation, dans la presse dite moderne, de même que dans la communication en général, et la communication scientifique en particulier. Les buveurs qui boivent de manière responsable intéressent apparemment autant nos communicants que les trains qui arrivent à l’heure.
D’autre part, parce que si les mêmes journaux qui, cet été, ont crié haro sur le vin sans chercher à comprendre, venaient demain à chercher à comprendre, voire à adopter une attitude plus impartiale, ils auraient l’air de se déjuger – bien que pour la plupart, faute de forces vives dans les rédactions, ils se soient bornés à recopier les travaux des autres.
Quoi qu’il en soit, j’appuie cette initiative, et me ferai l’écho de ses travaux.
Les 5 du Vin 
Bravo Hervé
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Pour information, quatre siècles après que Colbert l’en a expulsée, Michel Maffesoli réintroduit l’astrologie à l’Université. En 2001, ce sociologue mondain au babil chatoyant, dirige la thèse de sociologie de l’astrologue Elizabeth Tessier intitulée : « Situation épistémologique de l’astrologie à travers l’ambivalence fascination / rejet dans les sociétés postmodernes ». Cette thèse, soutenue le 7 avril 2001 à l’amphithéâtre Liard, à la Sorbonne, obtient la mention « très honorable ». Un premier pas vers l’enseignement de l’astrologie à l’Université, but ultime de la conseillère astrale de François Mitterrand ? Non, car, dès sa parution sa thèse est mise en pièces par le monde scientifique. (Cf. pseudo-sciences.org).
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J’ai déjà commenté, sur ce même blog, cette affaire des erreurs d’interprétation des statistiques brutes de la méta-étude.
://les5duvin.wordpress.com/?s=Lies%2C+damned+lies+and+statistics
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