Vandals@aux Portes du Domaine de Vassal!

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How ironic that just at a time when interest in in forgotten and rare grape varieties is growing there is a threat to France’s unique collection of over 7000 grape varieties at the Domaine de Vassal at Marseillan!

Although this revival of interest in rare grapes may not have hit the mainstream: my local Sainsbury’s supermarket is yet to offer special deals on Gwass from Switzerland’s Valais or Gellewza, a native Maltese red variety, there is certainly increased awareness and fascination amongst wine lovers.

Over the past year I have been fortunate to have been present at four fascinating tastings of little known grape varieties. All of them have involved José Vouillamoz, one of the co-authors of the remarkable Wine Grapes, which has hoovered up all the major wine book prizes this year. Wine Grapes both reflects the desire to be aware of the incredible variety of wine grapes and well as driving this interest.

José Vouillamoz
Sadece Dosharimiza – – one of the Turkish wines we tasted

Here is an account written by Mariëlla Beukers of a small intimate tasting  held during this year’s Digital Wine Communicators Conference in Logroño (Rioja). We tasted wines from Turkey plus a few others from Austria, Malta and Switzerland. http://www.wijnkronieken.nl/exploring-flavour-wine-mosaic-full-native-varieties/#more-6326

I covered obscure grape varieties in part in my post a couple of weeks ago: A la recherche des cépages et races perdus (https://les5duvin.wordpress.com/2013/11/12/a-la-recherche-des-cepages-et-races-perdues/). I’m making a rapid return because of the threat to the collection at the Domaine de Vassal.

Here is a video explaining the collection at the Domaine de Vassal and the team’s work as well as the threat to the collection.

The great advantage of the Domaine de Vassal is that the vines are planted on sand, which is phylloxera free because the little bastards can’t construct tunnels in the sand as they just collapse. This means that the vines can be on their original rootstocks and not grafted. If the collection were to be moved then it is very likely that the vines would have to be grafted onto American rootstock, which could well change their innate character so probably less valuable for researchers.

The organisers of the petition, which was launched by Bruno Chevallet on 12th November,  aim to garner 5000 signatures by Friday 29th November. To date 2976* have signed, so there is still a way to go. Please add your signature if you haven’t already signed the petition and then, even better, get your friends and contacts to sign as well.

The petition has attracted many of the great of the good of the wine world and by no means limited to France, although naturally the majority of the signatures come from here. Wine lovers from around the world, however, have recognized the importance of protecting this priceless heritage of 7000 grape varieties and have given their support.  Here is a list of the wine world’s great and good who have shown their support:

Jancis Robinson MW, José Vouillamoz, Randall Grahm, Jean-Michel Deiss, François Mauss, Pierre Amadieu, Bruno Chevallet, Michel Grisard, Fabien Lainé, André Deyrieux,  André Dominé, Jamie Goode, Luiz Alberto, Jane Anson, Louise Hurren, Wink Lorch, Brett Jones, Antoine Kreydenweiss, Ken Payton, André Ribeirinho, Robert Plageoles, Julien Brocard, Sylvie Augereau, Thierry Germain, Catherine Breton, Eddy Oosterlinck,  Wilfrid Rousse, Olivier Jullien, Pascal Potaire, Stéphane Mureau, Lydia Bourguignon, Michel Bras, Benoit Tarlant, Vincent Carême, Xavier Weisskopf, Bertrand Jousset, Catherine Simon, Antoine Gerbelle, Élian da Ros, Gérard Marula, Agnès Mosse, Paul Strang, Becky Wasserman-Hone, Chantal Lecouty, Alice Feiring, Lincoln Siliakus, Olivier Grosjean Thierry Puzelat, Antoine Foucault, Eric Nicolas, François Pinon, Olivier Bompas, Olivier Humbrecht, Luc de Conti, Jeremy Seysses, Bernard Baudry, Philippe Gourdon, Philippe Faure-brac, Stephanie Caslot, Emmanuel Caslot, Michel Chapoutier,  Emmanuel Cazes, Eric Narioo, Xavier Amirault, Pascal Joulin, Yves Girardin, Bertrand Galbrun, Sylvain Fadat, Marcel Orford-Williams, Alexandre Monmousseau, François Plouzeau, Nathalie Prieur, Annie Sauvat,  Philippe Stuyck, Roger Kolbu, Robert McIntosh, Emmanuel Ogereau, Charles Philipponnat, Jean Clavel, Elisabetta Tosi, Lily Dimitriou, David Cobbold, Jeffrey Davies, Irene de Vette, Jean Abeille, Marc kreydenweiss, Stefano Raimondi, Dominique Lafon, Peter Handzus, Philippe et Catherine Delesvaux, Ryan O’Connell, Pierre Pichot, Elisabeth Seifert, Tania Pithon, Luciana Braz, Elizabeth Gabay, Xavier Planty, Denis Gambier, Simon Woolf, Frédéric Brunier, Louis Villard, Patricia Boyer Domergue, Edouard Pisani-Ferry, Anne Graindorge, Nicolas de Rouyn, Patrick Baudouin, Vasco Magalhães, Heather Dougherty, Lizzie Shell, Jo Landron, Jacques Sire, Steven Defour, Ilkka Sirén, Cathy Henton, Roger Voss, Giampiero Nadali, Finkus Bripp, Andrew Barrow, Ted Lelekas, Mick Rock, Isabelle Legeron, Pieter Rosenthal, Leon Stolarski, Tom Perry, Benoît Fouassier, Chris Kissack, David Rowe, Ewan Murray, Elisabeth Gstarz, Ralf Kaiser, Margaret Rand, Gavin Quinney, Boris Maskow, Steve De Long, Hervé Lalau, Michel Smith and Anthony Rose.   


* Update 26th November: Now 3118 signatures, so just under 1900 to get in the next three days!

JBGlassesss

20 réflexions sur “Vandals@aux Portes du Domaine de Vassal!

  1. mauss

    Le plus scandaleux dans cette affaire, c’est cette incapacité dramatique des institutions du vin en France, type CIVB, de s’associer pour opposer une force majeure à ce genre de décision dramatique.
    Il y a un gouffre entre les mentalités « fonctionnaires » qui les animent et les exemples privés qu’on voit surgir régulièrement ici ou là, comme les « Pigeons », capables en quelques heures, de lancer une campagne de presse pour présenter vigoureusement leurs points de vue.… et réussir à faire au moins réfléchir qui de droit !
    Il suffit de déguster un gringet de Belluard pour comprendre à quel point un sanctuaire des cépages rares est une sauvegarde fondamentale à entretenir avec un soin particulier.
    Toute cette histoire est lamentable à pleurer.
    Merci pour ce billet, Jim.

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  2. Je me demande si derrière tout cela il n’y a pas un dessein pervers. Depuis peu, les cépages oubliés, rares, confidentielles, reviennent à la mode. Cette tendance, même si elle n’est le fait que de quelques vignerons marginaux, pourrait mettre à mal la sacrosainte organisation des appellations, mettre en danger leur cadre si pratique pour contrôler la viticulture française. Imaginons que plusieurs appellations aient envie de retrouver un ou plusieurs variétés jadis (avant le phylloxéra) implantées dans sa région et c’est le bordel assuré. En « supprimer » le réservoir, c’est assuré tout débordement futur.
    D’autre part, le scientifique, en général, n’aime guère s’accrocher au passer pour innover. Question image c’est nettement moins rentable que d’écrire son nom sur un nouveauté, une vrai, résultat de recherche en labo loin des vieilles chimères.
    Marc

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  3. Luc Charlier

    Bien sûr qu’il faut conserver les vieux cépages, ce n’est pas le sujet de ma contribution. MAIS !
    1) les « pétitions » informatiques ne servent à rien – les autres non plus d’ailleurs
    2) qui doit payer (le contribuable ?) le plaisir que NOUS avons à évoquer ces cépages d’antan ? N’y a-t-il pas plus urgent pour les deniers publics ?
    3) pourquoi ont-ils disparu ?
    4) MVH met le doigt sur un aspect essentiel : la vanité des chercheurs (vous avez dit progrès ?)
    5) « Monsieur GJE » , comme tous les étrangers qui connaissent ce pays, pointe du doigt la carence de l’organisme public, si fréquente en France. Mais ce n’est pas spécifique au monde du vin (voir les Restos du Coeur) et, honnêtement, pas spécifique de la France non plus.
    Notez que certaines de ces remarques vont en sens opposé, j’en suis conscient ; le sujet est complexe

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  4. Marc a peut-être raison. On peut aussi y voir l’intérêt économique immédiat pour l’Etat – engranger quelques sous de la vente de ce terrain. Ce qui est amusant, c’est qu’on motive ce déménagement par le risque d’inondation, mais que l’acquéreur potentiel y installera sans doute des vignes!
    D’un autre côté, qu’en a-t-on fait, jusqu’à présent, de ce conservatoire? Combien de nouveaux-anciens cépages sont autorisés par an?
    Au fait, ne vaudrait-il pas mieux libéraliser totalement l’usage des cépages en France – je parle bien sûr hors AOC, pour voir ce que ça donne? Et pas seulement les vieux cépages français.
    Moi, je trouverais intéressant qu’on plante de la Petite Arvine en Savoie ou du Grüner Veltliner en Alsace, de la Mencía ou du Godello dans le Béarn et du Pinotage ou de la Falanghina en Provence… Juste pour voir.
    Après tout, si des originaux n’avaient pas acclimaté la Garnacha espagnole, le Vermentino italien voire le Riesling allemand chez nous, ces cépages nous feraient bien défaut aujourd’hui…
    En vin de France, on devrait avoir le droit de TOUT faire, comme les Sud Africains, les Chiliens, les Australiens pour leurs vins de base, alors qu’en France, il y a toujours le « catalogue officiel » pour nous limiter et qui peut me dire quel intérêt cela sert, aujourd’hui, dans L’Europe du Marché Unique, de la libre concurrence…

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  5. Merci beaucoup pour les commentaires.

    Luc you are wrong to say that signing petitions achieves nothing – they can be used as an element in a campaign to raise awareness. Sitting on your elegant hands in Cornelia-la-Siesta will certainly achieve nothing.

    Although a good number of varieties disappeared following phylloxera, others declined later – ceased to be fashionable or didn’t suit the official wine organisations. Look at the ‘reform’ in AC Touraine that bans 100% Sauvignon Gris/Sauvignon Rose, which is a variety that predates the arrival of Sauvignon Blanc (highly prone to Esca) in Touraine and which was enjoying a renaissance and makes interesting and often more delicate wines than SB. Under the same ‘reforms’ Pineau d’Aunis may become less popular because the new décret does not allow a single variety rosé to be made, despite their being a tradition of pure Pineau d’Aunis rosé being made.

    I want diversity of flavour of my wine and welcome a range of grape varieties just as I welcome a diversity of seeds and plants. Michel has now completed 196 posts on Carignan that was considered by many as a woeful variety in the 1980s and part of the 1990s. Result? A lot of old Carignan was pulled out in the Midi. Same as old Chenin being pulled out in South Africa.

    I will continue to add to the list of those who have signed.

    Santé Jim

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    1. Toujours d’accord avec Jim. Idem en lisant Hervé. Moins d’accord quand je lis Marc et Luc. Mais l’essentiel ce sont les idées qui se croisent. À ce propos, pourquoi une fondation rattachée à un gros groupe style Pernod-Ricard ou LVMH ne se présenterait pas en sauveur de cette collection indispensable à mes yeux pour l’histoire du vin en France ?

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  6. Luc Charlier

    Jim, the debate about the usefulness of petitions is an old one and it is not settled. I just gave an opinion. As far as cyber-petitions are concerned, they possess many specific aspects that make them even more difficult to assess (speed, ease to falsify, repetitivity ….). And there are many in-between positions between doing just nothing, as you so elegantly point out, ticking a box on a petition and starting up an armed revolution. By the way, why do I deserve such an aggressive treatment this time? I wished my hands were delicate indeed, and, at the same time, large enough to sit on them. And if Corneilla could be so quiet as to allow a little siesta in the afternoon, it would suit me allright, and without any shame.
    I happen to own a “conservatory in the small”, of two tiny old-carignan vineyards (planted 1922 and 1950), that would have disappeared if I hadn’t taken over. They are NOT amenable to tractoring and hence, I’m the only person who takes care of them. And wine is made, and drunk, and the stocks are by no means in a derelict state.
    Still, being a derider myself, I suppose I am to graciously accept people making fun of me.
    On another topic, I was fortunate to meet Pascal Frissant the other day, brother to the chappy who fiercely supports the “fié gris” in Amboise.Very interesting person, as well as his wine-making wife, Françoise. And jolly good Minervois they make in La Caunette too!

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  7. Jim Budd

    Cher Luc. You may well be right: I was a tad harsh! Santé Jim

    I think this petition has usefully shown that a number of well known producers, writers, broadcasters et.c want to see the collection protected

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  8. georgestruc

    A mon avis, seul le profit immédiat et le souhait de se débarrasser d’une chose jugée inutile et passéiste représentent l’origine de cette décision stupide. Le seul moyen de sauver ce patrimoine pourrait passer par une prise en mains de type « fondation », financée et pilotée par des capitaux privés. Il est vrai que les patrons de grands groupes, industriels et autres, déjà très impliqués dans le monde du vin, pourraient joindre leur efforts et dégager des budgets dans le but de créer une structure de gestion comme ils le font pour sponsoriser des courses transatlantiques, des activités, des restaurations de monuments….La « planète vin » toute entière leur serait gré de ce geste salutaire. Et ceci pourrait être « animé » (au sens premier du terme), sur les lieux mêmes, bien plus qu’actuellement.
    Tristesse profonde devant ce gouffre d’indifférence, quand on déguste, avec surprise et plaisir, ce que de nombreux vignerons parviennent à élaborer avec des cépages oubliés et/ou modestes.
    Tout est-il déjà perdu ? Espoir que non..

    Georges TRUC

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  9. Michel Grisard.

    Pour être à l’initiative de cette pétition, car nous avons interpellé le ministre de l’agriculture et le ministre de la recherche, les 2 ministères de tutelles de l’INRA,, avec copie au directeur de l’INRA, que nous n’avons même pas reçu un accusé de réception, 2 mois après, cette action a été pour nous une évidence. Pas une pétition pour une simple pétition, mais pour aller plus loin, en proposant une table ronde sur le sujet, en mobilisant les professionnels qui doivent être impliqués. C’est aussi pour créer un déclic dans le monde de la viticulture et pour avoir une certaine « légitimité »dans notre action.
    Le sujet, je commence à bien le connaitre depuis le printemps. Il est très complexe, mais principalement politique, une gestion du problème mené par la direction de l’INRA, à Paris. Des études ont été faites. De vrais problèmes sont à résoudre et pas que les 2 raisons avancées. Mais l’INRA prend sa décision seul, sans communiquer avec un bien public et d’intérêt général. La profession, les inter-pro de toutes les régions de France ne se sont plus intéressée à cette collection depuis très longtemps. Alors l’INRA, n’a pas complètement tord de procéder comme elle le fait. Encore est-ce déontologiquement correct???? L’idée de créer une fondation a beaucoup d’avantages, et pour la profession et pour l’INRA, et pour l’état qui permettrait des dé-fiscalisations rentables.
    Il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Merci de votre soutien.

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  10. Michel Grisard.

    Luc, les signatures en double, non. A minuit, 3276 signatures au compteur et 3288 avec les noms: 12 invalidées.
    Si tu te promènes sur la liste, à part les personnes qui n’ont pas voulu que leur nom apparaisse, les origines sont très diverses. En Savoie, les 1ers jours beaucoup de nos connaissances ont signé, mais maintenant, il y a plus de personnes habitant à l’étranger que de français. C’est un signe!

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    1. Jim Budd

      Luc – à toi. The ball is now in your court is I think the relevant expression. Santé Jim and keep looking after the Carignan!

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  11. Luc Charlier

    (i) On ne va pas refaire toute la littérature qui revoit les 100.000 manières de fausser une pétition (surtout électronique) ou de la détourner de sa destination. Souvent d’ailleurs, les malversations éventuelles ne sont pas le fait de l’initiateur de la pétition ! Il ne s’agit pas des doublons, rares, enfantins et faciles à déceler.
    (ii) On ne va pas refaire non plus l’analyse critique du pouvoir très limité des pétitions quelles qu’elles soient, dans un système démocratique (ou autre).
    (iii) L’argument de la « conscientisation » de tiers encore peu au fait, lui, est recevable, je l’accorde.
    – Mais je me défile cette fois, pas l’occasion de détailler tout ça. Simplement, je réfute l’idée que ne pas signer une pétition est un signe de désintérêt ou que, au contraire, la contresigner marque un engagement fort.
    – My court is that of the Crimson King, Jim.

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