Dictature du goût et devoir d’informer

Ils imposent, dictent, professent, décrètent… et ils indisposent.

Oui, les dictateurs du goût ont la manipulation facile face aux devoirs du journaliste. Bien sûr ce n’est pas le sujet du siècle, mais voilà, il me tient à cœur. Je pensais sincèrement en être débarrassé de ce de débat d’arrière-garde et d’avant-guerre-froide aux relents staliniens nauséabonds. Je croyais bien ne plus les revoir ces petits dictateurs de pacotille qui vous disent comment il faut boire, penser, rire et manger. Que nenni ! Pire que les faiseurs de régimes, ils sont bel et bien là, aussi sournois, vautrés dans leur auto suffisance, drapés de leurs certitudes, aussi présents que les maoïstes en 1968. Et quand ils se collent subitement à vos écrits telles des sangsues sur le mollet, c’est pour ne plus vous lâcher. Facebookiens au long cours, les nouveaux gourous de la toile et du vin réunis sont juges et procureurs à la fois. Leur champ de vision se règle avec des œillères de bourrins qui ne forcent qu’à aller dans une certaine direction. Laquelle ? La leur, celle du «nature», du « bio » pur et dur, celle qui conduit invariablement vers des vins que je connais, que je fréquente, que j’adore et sur lesquels j’écris depuis 30 ans. Qu’à cela ne tienne. Peu leur importe, car leur route passe aussi par le dogme, la pensée toute faite, la vision bien arrêtée. Allez, circulez, y’a rien à voir !

La famille Grassa, propriétaire de 900 ha de vignes en Côtes de Gascogne. M'ont pas l'air si capitalistes que ça... ¨Photo©MichelSmith
La famille Grassa, propriétaire de 900 ha de vignes en Côtes de Gascogne. M’ont pas l’air si capitalistes que ça…

Non contents du sort dans lequel ils se sont fourrés eux-mêmes – avec des réflexions genre « Mais moi, Monsieur, je reste fidèle à mes idées : je défends les petits, la veuve et l’orphelin, quitte à me ruiner d’ailleurs, quitte à vivre dans le besoin ! » -, ils se servent à merveille des smartphones chinois pour envahir la terre de leurs conneries sans queues ni têtes : « Mais regardez ce qu’il a écrit ce mec ! Il a osé dire du bien des vins de Tariquet ! Quelle honte ! ». Car c’est après mon article de la semaine dernière que ces esprits étroits – heureusement pas si nombreux – se sont soudainement réveillés. À l’image de ce billet le plus éloquent (virulent) rédigé par un professionnel du vin qui ne prend même pas la peine d’indiquer à ses lecteurs un lien vers lequel ils pourraient se faire leur propre opinion. Tellement plus simple. Lisez donc, c’est plutôt bien enlevé et c’est sur 20 Minutes.fr, s’il vous plaît !

En gros, en bon toutou, médiocre journaliste de la Toile, j’ai effectivement osé dire que j’aimais un vin ou deux du domaine Tariquet, à Éauze, dans le Gers. Pour eux, ce domaine représente à lui seul la vermine du capitalisme viticole, le diable, l’exemple type de la standardisation du goût, le pollueur de palais par excellence, celui qu’il faut abattre, la honte. Pensez donc, les vins de ce domaine ne se vendent-ils pas à plus de 8 millions d’exemplaires ? Autant dire que c’est une calamité pour nos chers petits Français déjà tant pollués par la malbouffe ! Et puisqu’ils adorent affirmer leurs certitudes, crucifier, jeter l’anathème, se vautrer dans le mépris, se complaire dans la détestation de la réussite et ce, sans même connaître les vins en question, ils ne se privent de rien ces chacals du goût : réseaux sociaux, bagnoles polluantes, cigarettes blondes entre deux dégustations, ils vous la jouent écolo, cool, équitable bien entendu ou mélanchonniste de base.

170226vignestariquet

Quant à moi, oui j’ai osé. Osé faire mon travail de journaliste curieux, tout simplement. C’est-à-dire goûter les vins d’un domaine de la même façon que je goûte TOUS les vins, d’où qu’ils viennent, qu’ils soient de Paul ou de Jacques, Gaulois ou Andins. Le plus objectivement possible, en mettant les à priori de côté. Un travail sans dictat, loin des chapelles. Sans même être sous l’influence d’un pro de la communication ou d’un commercial. Car dans ma vie, j’en ai connu et bu des vertes et des pas mûrs. Des mélanges foireux, des kirs à l’aligoté pas toujours bons des fois à cause du vin, d’autres fois à cause de la liqueur elle-même. J’ai avalé de travers des bibines de régiment, descendu quelques champagnes de boîtes de nuit, sniffé les premiers vins du Médoc vendangés à la machine, goûté du bout de la langue les vins anglais, belges, normands, danois, tahitiens même ! J’ai goûté des cardinaux mal fagotés, des grenadines que l’on rehausse de lait ou de rhum agricole pas très bien cultivé, craché des vins aromatisés made in California et qui plus est de bas degrés, des poudres de perlimpinpin, des cocas ou colas corses, bretons, catalans, des vodkas polonaises ou cognaçaises, ersatz de champagne, bières fadasses, j’en passe et des moins pires… Dans l’éducation du goût, il faut bien commencer par quelque chose, non ? Eux aussi ont dû en passer par là… du moins je l’espère. Peut-être fautent-ils en cachette, en mangeant du macdo en douce dans un hôtel borgne comme d’autres vont aux putes la queue basse ?

Alors voilà que, à cause d’un article sans grande valeur, on me classe, on m’engueule, on me traite de « Kéké » en même temps que Jacques Berthomeau, lequel avait osé voler à mon secours. Eh bien, vilipendez mes amis, allez-y ! Paraîtrait que je l’ai cherché, que j’ai collaboré avec l’ennemi, que j’ai provoqué. Ok, dans ce cas, je bats ma coulpe. Paraîtrait aussi qu’il ne faut surtout pas commencer par éduquer le palais des masses ignorantes avec un vin aussi nul, fluet et facile. Qu’il ne faut pas y toucher au risque de s’empoisonner. Ne pas en parler au risque d’en faire de la pub. Ok, soit, je veux bien. Mais quand on laisse entendre que mes commentaires seraient payés par l’agro-alimentaire et qu’on ajoute : « … si le but de Michel était de faire parler du Tariquet, il a bien réussi son coup mais il s’interdit désormais de parler d’une manière crédible du vin, celui que nous aimons fait sur des terroirs appropriés avec amour et passion et au plus proche de la nature… ». Alors là, je reste coi. Moi, m’interdire de parler du vin que j’aime ? Sérieusement, il m’a regardé le mec ? Voilà que dans le pays de la dictature du goût je ne suis plus crédible, mais tricard. Chic ! Bonne nouvelle ! Je vais pouvoir désormais me recycler dans la promo des gros de l’industrie et laisser mes chers petits vignerons vaquer à leurs occupations. À moi les gros chèques, les gros cigares, les belles pépés et les voyages luxueux !

On le voit, l’affaire est triste, grotesque. Mais ce n’est pas grave. Ce pamphlet enragé du très distingué et médiatique fondateur de Vins du Monde (pub gratuite) me fait penser à l’image du mec qui ne conduit qu’en Jaguar, ne s’alimente que de tomate-mozzarella, boit son café toujours dans le même bistrot avec le même croissant-beurre, lisant le même canard. Un peu triste, non ? Je compare volontiers le vin à la musique tant il offre de variétés et de choix possibles, de diversité comme il est coutume de dire aujourd’hui. Chez moi, j’écoute aussi bien le Judas de Lucienne Delyle que le Johnny Be Good version Johnny Winter. Je craque autant pour un boléro cubain d’Antonio Machin (c’est son nom, donc on ne rigole pas), Dos Gardenias Para Ti, par exemple, que pour ce tube universel que l’on doit au bon Ravel, Maurice, interprété par notre Orchestre National époque Lorin Maazel. J’écoute Chopin dans tous ses états et surtout dans ses préludes joués par le grand Samson François, je me noie plus que de raison dans le jazz – Art Blakey et ses Messengers en ce moment -, le blues et le rock en pagaille (même Louis Jourdan !), un chouïa de reggae et de musiques africaines. Il m’arrive même d’écouter Judy Garland, Dario Moreno, Brel ou Trenet. Bref, je me vautre avec volupté et sans retenue dans la diversité que m’offrent la musique, la gastronomie et la planète vin et je m’honore surtout, contrairement à ces gens-là, de n’avoir aucun à priori, aucune chapelle, de vivre ma vie au jour le jour sans avoir à suivre les ordres et les aboiements des ayatollahs du pinard !

Michel Smith

PS (Petits Suppléments) – À propos, comme tout se termine en musique, visionnez donc cette belle chanson du père Brassens.

https://www.youtube.com/watch?v=WscVYSu-O2w

Et ce petit rab :

https://www.youtube.com/watch?v=p-ZI28nbSDQ

Vous suggérer par la même occasion la lecture de cet autre blog où il est question de cet indigne article que j’ai pu commettre la semaine dernière. Et pour être complet, uniquement si cette histoire vous amuse, les interventions de l’ex-5 du Vin, j’ai nommé Jacques Berthomeau, dit Le Taulier. N’en jetez plus !

28 réflexions sur “Dictature du goût et devoir d’informer

  1. Alain Drillat

    Je suis allé lire le pamphlet du sieur Gilois. Et j’ai vu que son article précédent portait sur le domaine « Toro Albala »…
    Il me semblait que c’était un gros domaine alors je suis allé vérifié sur leur site, et j’y ai lu (version en français – traduction digne de « bling ») : « Il y a une capacité d’élaboration de 1.000.000 de litres et il est disposé sur un parc de 6.000 tonneaux. La production moyenne est de 300.000 bouteilles. L’exportation occupe 35%. »
    Hum. Sachant que les rendements sont faibles en Andalousie, ça f’rait-y-pas de l’ordre de… 900 ha ????
    ;-)))))

    J’aime

  2. Michel, le lien vers le site de 20 minutes ne fonctionne pas (ou plus) alors je n’ai pas pu lire l’article de Claude Gilois (qui, lui, a des intérêts dans la vente de certains vins !). Bien curieuse affaire que celle-ci ou une bonne dose de mauvaise foi se mêle à un aveuglement aussi bien à l’égard de ce que tu dis réellement qu’aux réalités de la vie. Et vive les différences et la tolérance, même s’il n’y a plus de lieux pour ce dernier.

    J’aime

  3. NicoJ

    A vous, Michel, je lève mon verre de Carignan, et pourquoi pas de Sardaigne pour changer, et même de Cantina Santadi (600ha), un Rocca Rubia Riserva!!!
    Et continuez dans votre voie de libre penseur, car c’est bel et bien cela qui emmerde les esprits étriqués, cette impossibilité de vous ranger dans une case. Du coup ils voient tour à tour de la provoc, de la promo, alors que vous ne faites que de vous exprimer librement. Sans vous connaître personnellement, ce qui ressort de vos billets à mes yeux, c’est un amour indéfectible du vin et donc forcément des coups de coeur et des coups de gueule, mais jamais de la provoc facile ou des parties pris à l’emporte-pièce.

    J’aime

  4. Ont-ils autre chose à faire que d’aboyer ?
    Pour parler de choses plus intéressantes : très bien les vins de Santadi, et le Rocca Rubia en particulier. J’ai aussi dégusté d’excellents vins chez un autre producteur sarde, important aussi par la taille (250 hectares environ), Argiolas. Que c’est vilain de dire du bien des gros !

    J’aime

  5. NicoJ

    Oh oui c’est magnifique en Sardaigne, surtout de retrouver des carignans franc de pied, sur l’appellation Carignano del Sulcis et plus particulièrement sur la presqu’île de Sant’Antioco, grâce aux embruns marins qui ont toujours empêché le phylloxera (selon les dires des producteurs), comme ceux de Cantina Sardus Pater (200 ha youpie!!!)

    J’aime

  6. SALLETTES

    Une petite dégustation à l’aveugle et il y aurait des surprises.
    Comment des journalistes spécialisés… non pas encore compris que nous avons plusieurs types d’agricultures et de viticultures, que > 80% des vins commercialisés sont à moins de 5€: oui à la diversité, oui à la cohabitation: raisonné, bio, biodynamie, vive les pays d’oc et par exemple le Dm de Cèbène à Faugères.
    Merci Michel pour vos articles
    Michel

    J’aime

  7. bon, mon Mimi, je ne sais si tu me classes dans les Staliniens, après tout, ça n’a pas grande importance, on peut parfaitement choisir de ne pas parler de tariquet sans tomber dans l’invective et en argumentant clairement, je l’ai fait dans mon billet (t’as oublié). Ceci dit, je l’ai dit et je le répète, tu es journaliste (et tu te sers aussi du blog) mais avec une éthique, une démarche, une intellectualisation de journaliste, ce que nous, blogueurs n’avons pas. Nous avons le rôle d’agités ou d’agitateurs, selon. C’est sain, c’est vivifiant, ça permet le débat: maintenant tout a été dit, on peut passer à autre chose non?

    J’aime

    1. Comment t’oublier Sand, ma Pinardière favorite ? Ce que tu dis est juste. Sauf que ça fait des lustres, sans vouloir jouer les vieux papys, que nous parlons des gros comme des petits en dehors de toute chapelle. Et que, oui, c’est sain, très sain. Bises et bonne continuation… 😉

      J’aime

  8. georgestruc

    Dans la vallée du Rhône méridionale, les vins de domaines dont la superficie viticoles est de plusieurs centaines d’hectares sont plus qu’honorables et dépassent même en qualité ceux de nombre de petits producteurs. Ensuite, tout dépend de « l’usage » que l’on fait des vins de ces très grands domaines, par exemple dans le monde de la restauration de haut niveau où un certain standard doit être respecté (éternel pb de clientèle). L’ostracisme pratiqué par des gens à l’esprit plus qu’étroit est un vilain penchant, qui est mis à profit par certains auteurs pour satisfaire un lectorat acquis d’avance à ce genre de comportement.

    J’aime

  9. mauss

    Beaux Ténébreux : ce n’est que ce jour que je lis ce papier et ma foi, le fait qu’il ne soit plus disponible à la lecture montre que tu as encore de belles capacités pour remettre les pendules à l’heure.
    En fait, la multiplicité exponentielle des sources d’informations, avec sa part croissante d’approximatif et d’écoles passagères fait qu’in fine, il n’y a que quelques signatures qui peuvent faire bouger les choses chez un vigneron qui mérite d’être mieux connu : ce que fait si bien ce blog des 5.
    On assiste par ailleurs à ce même type de problème avec les sites douteux qui conseillent des hôtels ou des restaurants via des sociétés spécialisées dans de faux commentaires ! On aura tout vu !
    Est-ce le début d’un retour au papier ?
    Laisse moi croire que l’amateur sait trier le vrai du faux, le vrai journaliste de l’anonyme qui croit bouleverser le monde.
    On recite Chateaubriand :
    « En ces temps difficiles, il convient d’accorder notre mépris avec parcimonie, tant nombreux sont les nécessiteux ».

    Il n’empêche : ce sera toujours salutaire, de temps en temps, de pousser un coup de gueule comme ton papier.

    J’aime

  10. Bonjour,
    Le dogmatisme, en matière de vins, comme pour tout le reste dans notre société, est vraiment une plaie. On a parfaitement le droit d’aimer des choses très différentes et on a, en tout cas, le devoir, en tant que journalistes, de goûter un maximum de vins. Les directeurs de conscience prolifèrent malheureusement. Ce qui ne nous empêchera pas, nous les curieux, nous les journalistes qui nous nous efforçons de faire notre travail au mieux, de poursuivre notre route sur cette voie de la curiosité que nous osons revendiquer.
    Bien amicalement
    Jean-Claude Bonnaud (revue trimestrielle Le Vin Ligérien)

    J’aime

  11. Bonsoir Michel,
    Merci infiniment pour vos rubriques sur les bons vins et les moins bons, le tout empreint d’une bonne dose de bienveillance à l’égard du vigneron et de son travail. C’est devenu très rare, la majorité des journalistes, qui en général n’ont jamais foutu les pieds dans les vignes (sauf pour de belles photos) ou dans les caves, nous donnent de belle leçons de conduite du vignoble ou de vinification. Tariquet produit et commercialise de jolis vins agréables et faciles à boire, sans défaut, et c’est une belle réussite commerciale et marketing : dans notre civilisation judéo-chrétienne, réussir et gagner de l’argent est suspect et presque coupable, Tariquet devrait avoir honte et s’excuser de son succès. Je ne connais pas votre détracteur mais j’ai vu sa tronche sur le web et il me semble avoir un look très « post-soixante-huitard » avec sa barbiche blanche : il doit adorer les vignerons volontairement déguenillés qui sentent la chèvre, avec leurs vins « vivants », souvent imbuvables mais dont toute une nouvelle génération avide de retour aux sources (parce que déconnectée de la Nature et polluée par l’ère du tout-virtuel et donc il faut bien compenser) fait sa religion. Dans ma région, le Languedoc, nous sommes aussi victimes de dictature : certain journaliste d’une revue nationale (il n’en reste plus beaucoup) décrète que les Faugères ne méritent pas le bois ! tel autre venu l’an d’après goûter les Faugères, demande d’abord quels vins sont en culture biologique ou en bio-dynamie, comme si c’était un gage de qualité ! un peu plus loin mais pas très, on demande pour un guide de bons vins à petit prix, des vins à moins de 10 euros la bouteille en Languedoc, alors qu’ailleurs en France le prix est fixé à 20 euros. Je ne veux pas être impoli mais cela m’agresse car je considère que le SMIC horaire est identique en Languedoc, à Bordeaux ou en Bourgogne, le prix d’une barrique neuve varie de 650 à 850 euros quelle que soit la région (on me dira que le prix du foncier n’a rien à voir, sauf que dans les régions prospères le foncier est souvent déjà amortit depuis plusieurs générations alors que chez nous, on paie encore les crédits sur l’achat de nos parcelles).
    Alors moi, négociant, puis vigneron qui élève tous mes vins rouges en barrique, je n’ai évidemment aucune chance lors des dégustations du millésime en mars et depuis 16 ans, je suis boycotté par les fameux et grands journalistes du vin en France. En plus de ces quelques tares, je ne suis ni en bio, ni en bio-dynamie et économiquement, je m’en sors plutôt bien.
    Heureusement, qu’il reste comme vous quelques journalistes honnêtes.
    Merci Michel, vous me donnez la force de continuer.
    Thierry Rodriguez

    J’aime

  12. Les 5 ont pour crédo de base de tout déguster sans préjugé, de parler avec tous (du moment on on écoute l’autre) et d’argumenter sans à priori, si possible en se basant sur les faits. Mais cela ne nous empêche pas, les uns et les autres, de France, de Belgique o d’Angleterre, d’avoir nos opinions propres, parfois affirmées, sur plusieurs sujets. Et ces opinions ne sont pas nécessairement convergants, mais restent toujours, je l’espère, respectueux.

    J’aime

  13. olivier dubost 2A

    chers 5 du Vin et autres lecteurs avisés, puis-je vous solliciter dans le but d’obtenir vos conseils judicieux concernant les vins sardes recommandables. Je suis en effet en Corse du sud et par conséquent à quelques encablures des cotes italiennes. Un coup de Chasse Spleen (mon embarcation est ainsi baptisée!) et me voilà à la Maddelena.
    D’avance merci de vos précieux conseils. Salute.

    J’aime

  14. NicoJ

    sans être des 5 du vin, je me permets….
    Il y a tellement de vins en Sardaigne, à boire et à manger, surtout dans les Cannonau (grenache) qui peuvent vite être lourds et cuits. Mais il y a de très beaux Vermentino, comme en Corse, des Cannonau intéressants quand même et surtout des Carignano del Sulcis. Les domaines que je vous conseillerais perso, en précisant que finalement il y en a tant et basés sur le fait qu’ils sont assez aisément dénichables : Argiolas (autant pour les rouges que les blancs, dont un vermentino le Meri), Giuseppe Sedilesu (pour des Cannonau de haute facture), Cantina Santadi (Carignano del Sulcis et Vermentino), Cantina Mesa (Carignano del Sulcis dont un ForteRosso, un passito de carignan!), Cantina Sardus Pater pour les Carignano del Sulcis

    J’aime

  15. paquis

    Les chiens aboient, la caravane passe … la diversité du vin fait sa richesse, profitons en !!! Tiens je bois un Cht Puygueraud à votre santé en lisant cet article, même au bout du monde, nous profitons de cette richesse.
    Merci pour tes articles Michel,
    Fred Tahiti

    J’aime

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.