J’ai parcouru avec intérêt la liste publiée par l’ami Jim, qui reprend les notes de Pierre Couly à propos des millésimes de Chinon depuis… 1889.
J’ai noté avec intérêt la note relative à mon année de naissance, 1962.
J’y lis: « Plaisant, sans grosse charpente ».
C’est tout moi, ça!
J’aurais horreur d’être « petit et maigre », comme 1951; mais encore plus d’être « peu aimable », comme 1967…
Et comme je suis réaliste, je ne me prends pas pour « très beau », comme 1976.
Tout au plus aurais-je aimé être comme un 1988, « vif, fringant et charmeur »…
Hervé Lalau
La critique actuelle ferait bien de considérer à quel point ces descriptions des vins parlent beaucoup mieux à l’amateur que les sempiternelles mentions « techniques » du style % des cépages, typicité des terroirs, ph et autres babioles qu’il faudrait réserver aux oenologues.
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il faut trouver le juste milieu. Trop technique, trop « catalogue de fleurs et de fruits » est contre productif, je vous l’accorde. Mais il faut tenir compte du niveau de connaissances et d’intérêt de tous les lecteurs. Et si, dans une liste de 100 millésimes, on ne peut aller trop dans le détail, et si pour Chinon rouge, le problème de l’assemblage des cépages ne se pose guère, dans le commentaire d’un vin particulier, je pense qu’il a sa place; Si je devais commenter Château Figeac, je pense que je parlerai de son encépagement si particulier pour Saint Emilion, par exemple.
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Juste, mais encore faut-il supposer alors que le lecteur sache la différence entre ce qu’apporte un merlot par rapport à un cabernet-franc. Pas gagné 🙂
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Très juste, il convient de le réexpliquer régulièrement. C’est une des grandes difficultés de ce métier: vulgariser sans ennuyer ni trop se répéter. Rester abordable sans être caricatural, aussi.
Je ne sais pas si j’y arrive toujours, honnêtement. Je fais de mon mieux.
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« Long à se faire » en ce qui me concerne, hahaha
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