Face aux attaques et à la désinformation systématique dont le vin est l’objet dans la presse dite grande, je ne résiste pas à l’envie de citer le Figaro – pas le journal hygiéniste à ses heures (grands dieux, non!) mais le personnage de Beaumarchais:
« Sans le feu du bon vin
Qui nous rallume,
Réduit à languir,
L’homme, sans plaisir,
Vivrait comme un sot,
Et mourrait bientôt. »
(Le Barbier de Séville, Scène II)
Hervé Lalau
PS. Rions un peu: mon « confrère » Damien Mascret, M. Santé au Figaro, me paraît plus crédible quand il parle de l’orgasme féminin que quand il évoque les prétendus méfaits du premier verre de vin. Rien ne vaut l’expérience. Et pour plagier Beaumarchais, sans la liberté de boire, il n’est pas d’apprentissage de la modération, pas de culture du vin, il n’y a que le risque de la diabolisation, et le goût de l’interdit.