Les vins de Cahors: de plus en plus haut


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J’ai déjà souligné ici les progrès remarquables accomplis par les vins de Cahors ces dernières années. J’ai pu le vérifier, une fois de plus, lors d’une très large dégustation tenue à Paris la semaine dernière par 45 producteurs (domaines, maisons de négoce et caves coopératives), dont chacun avait apporté, en principe, 3 vins de leur gamme dans des millésime récents.

Cela en faisait bien trop à déguster pour un seul homme, surtout dans le temps imparti, mais j’ai parcouru pour vous une partie de ce vaste champ de malbec –  cépage maintenant revendiqué haut et fort comme faisant partie inséparable de l’identité de l’appellation lotoise.

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Les gammes de vins des producteurs de Cahors sont devenues de plus en plus claires dans leur organisation. Pour simplifier, elles se résument à trois niveaux et styles de vins : une entrée de gamme, le vin le plus souple ; un milieu de gamme, plus complexe et tannique, et un haut de gamme très sélectif et plus concentré, ayant bénéficié souvent d’un élevage plus long.

Le vin d’entrée de gamme peut utiliser le malbec pur, mais  y associe souvent  15 ou 20% de merlot, voire du tannat, pour en faire un vin plus souple et fruité, en tout cas plus accessible en prix et par le goût. Mais la grande majorité des vins dégustés étaient des purs malbecs.

A cette échelle de styles correspond aussi une échelle de prix qui va de 5 à 8 euros pour une bonne entrée de gamme, avec un milieu de gamme entre 8 et 15 euros et un haut de gamme entre 15 et 25 euros, et parfois bien plus chez les plus déraisonnables (ou ambitieux).

Franchement, et sans tenir compte des prix, j’ai parfois préféré les vins entrée-de-gamme ou haut-de-gamme, et il aurait été plus intelligent de ne servir que deux cuvées par producteur, car nous aurions pu déguster chez un plus grand nombre d’entre eux.

Les milieux de gamme cherchent souvent leur voie à mon avis, avec quelques exceptions, particulièrement chez ceux qui utilisent ce créneau pour élaborer des cuvées parcellaires, comme l’excellent Mas del Périé, ou Troteligotte et sa jolie série qui décline  la lettre K avec intelligence et en utilisant vinifications différentes et sélections parcellaires.

Pascal Verhaege - photo Kayne

Pascal Verhaeghe (photo Kayne), un des grands précurseurs de la vague moderne qui a transformé (en bien) les vins de Cahors

Le style des vins a bien évolué et doit beaucoup à l’émulation

De nos jours, il y a une qualité dans le fruit des vins de Cahors, alliée à une relative souplesse de tanins, qui n’a jamais existé auparavant sauf chez quelques pionniers comme Pascal Verhaege et son Château du Cèdre, ou la famille Vigouroux et leurs Haute Serre et Mercuès. Foin des remarques de ces esprits chagrins et anti-progrès qui disent que tout était mieux avant. C’est rarement vrai, mais c’est totalement faux pour les vins de Cahors !

Le Cahors d’autrefois, dur et raide comme une planche de vieux chêne de cuvier, âpre et sans fruit, existe encore et je l’ai rencontré sur un des stands de cette dégustation. Mais c’est devenu l’exception. Les vins ont presque toujours un fruité très gourmand, et possèdent systématiquement cette belle fraîcheur qui est le marqueur du malbec sur ces terrains souvent très calcaires et dans ce climat particulier.

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photo David Cobbold

Mes producteurs préférés (parmi les 26 chez qui j’ai pu déguster)

Château Lamartine, Château Haut Monplaisir, Château Haute Serre, Château de Mercuès, Georges Vigouroux (pour ses très bons vins de négoce), Château de Gaudou, Clos Troteligotte, Château Tour de Miraval, Château Quattre, Lo Domeni, Mas des Etoiles, Mas del Perié, Château Chambert.

Et ma sélection de quelques vins en particulier (qui apparaissent dans l’ordre de ma dégustation)

Château Lamartine, cuvée particulière 2010 (90% malbec, 10% tannat, prix 11,50 euros)

Élaboré à raison de 100.000 bouteilles, ce vin, relativement souple et suave de texture, est aussi gourmand que tendu.

Château Lamartine, Expression 2010 (100% malbec, prix 22 euros)

L’étiquette de ce vin est tristement vieillotte, mais le vin est d’une belle modernité et sort régulièrement parmi les meilleurs dans mes dégustations. D’une belle intensité, mais sans excès de concentration, il présente une très belle qualité de fruit, de la fraîcheur et de la longueur.

Le 2009, dans un style plus chaleureux, est tout aussi bon.

Château Haut Monplaisir, Tradition 2010 (100% malbec, prix 7,10 euros)

Ce vin est une des meilleures affaires que j’ai dégusté ce jour.  Très belle qualité de fruit, et matière parfaitement équilibrée et intense.

Château Haut Monplaisir, Pur Plaisir 2009 (100% malbec, prix 23 euros)

Le nez est magnifique, avec une alliance entre finesse et intensité qui force le respect. C’est aussi dense et impressionnant en bouche. Il faudrait être patient avec lui et je me demande si un peu moins d’extraction n’aurait pas été préférable. Mais on est sur la piste du grand vin ici.

Georges Vigouroux, Pigmentum 2011 (100% malbec, prix 5,50 euros)

Voilà l’exemple de ce qu’il faut faire à Cahors  pour un vin d’entrée de gamme à diffusion large (250.000 bouteilles). Gourmand et souple autour de son fruité pimpant, il a le parfait équilibre pour ce type de vin et assez de caractère pour signer son origine.

Château de Haute Serre 2010 (85% malbec, prix 15,50 euros)

Une très belle matière qui allie élégance et intensité. Vin magnifique et vibrant.

Cahors très haut de gamme

Des vins superbes et un habillage à la hauteur. Mais faut-il monter les prix autour de 100 euros pour prouver que l’on peut faire de grands vins à Cahors ?  (photo David Cobbold)

Les vins de la série de cuvées très-haut-de-gamme de Vigouroux, qui sont nommés, assez curieusement, «Icon Wow», ont des habillages superbes. Ils viennent de sélections très pointues dans chacun des trois domaines vinifiés par l’équipe Vigouroux (Haute Serre, Leret Montpezat et Mercuès). Ils sont tous très bons; mais je ne pense pas que leur prix, qui frôle les 100 euros par bouteille, soit justifié.

Château de Gaudou, Grande Lignée 2010 (85% malbec, 15% merlot, prix 7 euros)

Une autre bonne affaire de cette dégustation avec cette vin au beau nez profond, et beaucoup de charnu et de charpente pour un vin à ce prix.

Château de Gaudou Premium 2012 (100% malbec, prix 20 euros)

Issu d’une vinification très particulière (carbonique puis longue macération) et évidemment en cours d’élévage, donc dégusté sous réserve de la suite des évènements. Le vin a beaucoup de fraîcheur, et aussi une texture très lisse pour un vin si jeune. Les saveurs doivent encore se développer. Très prometteur et au prix abordable pour ce style de produit.

Clos Troteligotte, Kor 2009 (100% malbec, prix 8,50 euros)

Parfumé et élégant, au fruité éclatant. Long et frais

Clos Troteligotte, K 2009 (100% malbec, prix 19 euros)

Superbe vivacité avec des tannins plus carrés. Beaucoup de caractère et longueur.

Clos Troteligotte, K2  2011 (100% malbec, prix 39 euros)

Vin somptueux, qui combine intensité et finesse. Le style frais du plateau est bien là mais en version élégante.

Château Tour de Miraval, Perle Noir 2010 (100% malbec, prix 9 euros)

Un joli vin fin et très fruité. Très beau à ce prix.

Château Quattre 2009 (100% malbec, prix 8 euros)

Vif et précis, ce vin démontre l’intérêt de l’apport en fraîcheur du plateau quercinois  dans un millésime chaud.

Château Quattre, Les Carrals 2009 (100% malbec, prix 18 euros)

Issu d’une parcelle de 3,5 hectares et d’une vinification intégrale en barriques de 500 litres, ce vin a un nez splendide qui marque souvent les grands vins. La bouche confirme. Intense et long, parfaitement équilibré. Un des mes vins préférés de cette dégustation. 

Lo Domeni, Le Clos 2011 (100% malbec, prix 5,50 euros)

Finement fruité et élégant. Belle réussite pour ce premier (ou deuxième ?) millésime de ce domaine constitué par un ancien régisseur de Lagrezette, et un vin très bien placé en termes de prix (je suis du côté du consommateur, ne l’oublions pas !)

Lo Domeni, Vendémia 2011 (100% malbec, prix 11,50 euros)

Une suite logique de la cuvée précédente, avec plus de tout : fruit et structure. Encore bien jeune pour ce type de vin, mais prometteur.

Mas des Etoiles, Une Etoile est Née 2009 (100% malbec, prix 16 euros)

Un très joli vin, intense et long, et qui a toute la matière pour supporter un élevage 100% bois neuf sans broncher.

Château Nozières, l’Elegance (100% malbec, prix 14 euros)

Là, par contre, le boisé est un peu trop marqué pour mon goût, mais cela peut plaire. C’est un très beau vin, aussi intense que long, qui a besoin d’un peu de patience.

Mas del Périé, Les Escures 2011 (100% malbec, prix 9 euros)

Frais, fin et très gourmand. Une délice de Cahors moderne, qui, sans nier en rien ses origines, est à montrer en exemple à tous ceux qui ne croient pas encore au renouveau de cette appellation.

Mas del Périé, Les Acacias 2010 (100% malbec, prix 22 euros)

Le bois reste encore perceptible au nez, mais ce vin dévoile une superbe pureté de fruit. A attendre un peu.

Mas del Périé, La Pièce 2010 (100% malbec, prix 45 euros)

Un nez très complet, intense et pas marqué par le bois. Ce vin à très grand potentiel aura besoin d’un peu de temps mais il est mangifique.

Château de Chambert, Grand Vin 2009 (100% malbec, prix 24 euros)

Un style fin et presque allègre, avec une belle dose de fraîcheur et beaucoup d’élégance.

Château de Chambert, Grand Vin 2010 (100% malbec, prix 24 euros)

Aussi frais mais avec un peu plus d’intensité que le 2009 du même vin. Long, il a un grand potentiel.

Et quelques échos d’ailleurs

Un ami a dégusté en même temps que moi et a pu aller chez certains que je n’ai pas eu le temps de visiter. Château les Cèdre était, d’après lui, aussi bon que d’habitude. En revanche le seul vin de Cosse Maisonneuve présenté, Les Lacquets 2009, était infesté, paraît-il (et comme cela arrive si souvent avec ce vin), par des bretts. Les vins du Clos Triguedina, un des grands pionniers de la qualité à Cahors, étaient aussi très bien, à l’exception de son très haut de gamme.

Conclusion

Le slogan utilisé à répétition par le marketing dynamique et efficace de Cahors, «Cahors is back», n’est pas du tout abusif. Il faudra compter avec cette appellation dans les années à venir et sa réussite croissante sur des marchés à l’export en est un signe.

La France est, semble-t-il, un peu à la traîne dans la reconnaissance de ce renouveau remarquable apporté conjointement par jeunes et moins jeunes vignerons. Mais attention tout de même à ne pas attraper la folie des grandeurs. Des prix au-delà de 50 euros me semblent plus que déraisonnables pour le moment et relever d’un positionnement qui abuse du principe (erroné) du « plus c’est cher, mieux c’est ».

David

20 réflexions sur “Les vins de Cahors: de plus en plus haut

  1. Luc Charlier

    Bien vu, David. Tu m’as incité à aller à la rencontre de la famille Rybinski et de ses sols « sidérolithiques ». Et j’ai été « sidéré » de la qualité de leurs vins, surtout aux prix proposés. En même temps, Dany Biesbrouck – la « Calamity Jane du Cahors » – faisait merveille sur le même Causse dans les années ’80 et on en connaît donc toute la qualité.
    J’ai mis « Kor » et « K » dans ma cave, le K2 me paraissant un rien trop boisé et n’entrant pas dans mes moyens.
    Tuyau pour tuyau, la famille Couture (Ch. Eugénie) à Rivière Haute élabore constamment de bons vins aussi.

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  2. Eugénie avait une bonne cuvée à cette dégustation, mais qui m’a semblé un poil en deçà de celles que j’ai sélectionné. Et puis il y avait bien sur tous ceux que je n’ai pas pu goûter, faute de temps.

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  3. Florent

    Hi David, belle mise à jour ! Et merci Hervé pour les souvenirs. J’apprécie beaucoup les Carrats de Quattre. Y avait-il Croisille dans la dégustation, qui profite d’un sol analogue ? Lagrezette s’était-il abstenu de paraître ?

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  4. Salut Florent. Weekend intéressant sur le plan rugbystique, mais un peu triste pour l’équipe de France.
    Croisille était là et j’aurai pu mettre leur cuvée Divin 2009 dans ma sélection, mais il était un peu réduit.
    Lagrezette n’était pas là du tout.

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  5. Luc Charlier

    Ah bon, qu’est-ce qui s’est passé en rugby ?
    On a trouvé un nouveau dérivé de l’androstène qui ne gonfle pas le cou ? Ou une érythropoiétine à administrer per os ? Beckham est passé à l’ouverture plutôt que de rejoindre Paris pour les coups de pieds arrêtés, parce que Twickenham a largement gagné sur Murrayfield ? Moi, quand le chardon perd, je suis content que l’Italie gagne.

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  6. Bonjour Mr Cobbold,
    suite à la manifestation de ce 5 février à laquelle j’étais présente, je suis assez surprise du commentaire de dégustation à propos d’un vin que je n’ai pas présenté. Il aurait été judicieux de vérifier l’information avant publication. Aussi, et puisque vous n’êtes jamais venu au domaine, nous vous invitons personnellement à déguster la gamme de nos vins à la propriété. Bien cordialement.
    Catherine Maisonneuve; Domaine Cosse Maisonneuve 46700 Lacapelle Cabanac.

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  7. Si vous lisez bien, David précise bien qu’il n’a pas dégusté votre vin
    Voici sa phrase: « Un ami a dégusté en même temps que moi et a pu aller chez certains que je n’ai pas eu le temps de visiter. Château les Cèdre était, d’après lui, aussi bon que d’habitude. En revanche le seul vin de Cosse Maisonneuve présenté, Les Lacquets 2009, était infesté, paraît-il (et comme cela arrive si souvent avec ce vin), par des bretts. »

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  8. Michel Bettane

    Ce domaine me fait savoir qu’il n’avait présenté ce jour là qu’une seule cuvée la nouvelle cuvée Marguerite dans le millésime 2011 et aucun 2009: l’infection imaginaire par les bretts du lacquets 2009 est une double faute déontologique de la part de celui qui la dénonce! L’erreur factuelle, et la généralisation abusive. Mais l’erreur avouée est humaine et pardonnable!

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    1. Je vous engage à relire le paragraphe en question: « Un ami a dégusté en même temps que moi et a pu aller chez certains que je n’ai pas eu le temps de visiter. Château les Cèdre était, d’après lui, aussi bon que d’habitude. En revanche le seul vin de Cosse Maisonneuve présenté, Les Lacquets 2009, était infesté, paraît-il (et comme cela arrive si souvent avec ce vin), par des bretts ».
      La déontologie, c’est valable aussi pour ceux qui lisent et qui commentent.

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  9. Sans avoir le nez d’un Michel (Bettane) ou d’un David (Cobbold), ni la déontologie des uns et des autres, il m’est souvent arrivé de goûter Les Lacquets non pas dans un univers de bretts, mais beaucoup plus dans la précision, le fruit et la fraîcheur. Et sans vouloir m’ériger en juge, David est clair dans son commentaire tout autant qu’il est sévère avec ce vin qu’il trouve « si souvent » infesté de bretts. Mais bon, chacun juge un vin à sa manière et si jamais à l’avenir je ressentais des défauts dans ce Cahors, je ne manquerais pas de le dire. Enfin, peut-être…

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  10. @ tous
    Effectivement, j’ai bien précisé dans l’article que je n’ai pas dégusté de vin de Cosse Maissoneuve ce jour-là. Ce fut un ami qui m’a dit que, pour lui, le vin était altéré par une présence de bretts. Ma seule erreur était de me fier au catalogue qui donnait comme cuvée présentée les Laquets 2009. Je rectifie donc: « la cuvée Marguerite 2011 de Cosse Maisonneuve était dégustée par un ami, dont je respecte le jugement, et qui m’a dit qu’il lui semblait altéré par ma présence de bretts. » Je rajoute aussi, comme je l’ai dit directement à Mme Maisonneuve, que ce n’est pas la première fois que je constate ce problème avec certains de leurs vins. Ils peuvent être délicieux parfois, mais il peuvent aussi dévier sérieusement. J’en ai acheté à titre privé et j’ai eu de très belles bouteilles. J’en ai aussi dégusté dans des bars ou restaurants, ou lors de salons, et j’ai été parfois déçu par cet aspect animal au nez et crayeux en bouche. Enfin, contrairement à ce qui dit Mme Maisonneuve, j’ai bien visité le domaine et j’ai dégusté dans leur chai. Mathieu Cosse m’avait reçu ce jour-là.

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  11. Olivier Borneuf

    Bonjour,

    Je suis le responsable ! Le tireur embusqué qui ait dégusté la cuvée Marguerite de Domaine Cosse Maisonneuve en millésime 2011. Je ne savais pas que David – qui est un ami certes : pour autant n’allez pas imaginer que les propos qui vont suivre cautionnent l’article ci-dessus : j’ai mon indépendance et ma déontologie, et David la respecte – relaterait mes faits et gestes mais puisque ce commentaire suscite le débat je me dois de donner ma position claire et précise sur cette dégustation : La cuvée précitée présente des déviances clairement perçues par l’exercice de la dégustation … De là à donner la molécule exacte ! (quoique je parierai bien sur Gaïacol et/ou ethyl-phénol, bref !). Ce type de déviances crée un désordre aromatique qui annihile non seulement la pureté du fruit (dans son intensité et son spectre aromatique – j’entends sa complexité) mais également l’équilibre gustatif (la fin de bouche est souvent métallique et forcément asséchante)… Je ne veux pas rentrer dans le débat qui oppose terroir, race à défauts, déviance, en revanche je suis prêt à faire mes plus plates excuses si l’on prouve que le vin n’est pas contaminé. Pour cela, deux choses :
    – on se met d’accord sur la notion de contamination : je viens de l’exposer
    – on fait des analyses : en laboratoire
    Si cela prouve que je me suis trompé, je vous fais la promesse de vous présenter des excuses publiques et de l’écrire sur ce même blog.
    Mon but, ici, n’est pas de détruire votre image, encore moins votre réel talent de vigneron : je ne vais pas relater mon parcours mais j’ai de réelles raisons de penser ce que j’avance. Reste le débat Brett, TCA, ToCA, TBA et autres contaminations qui malheureusement à ce jour reste fermé pour des raisons complexes qui n’ont pas lieu d’être exposées ici. J’ose espérer que vous accepterez ma réserve sur ce sujet.

    Restant à votre écoute.

    Bien sincèrement

    Olivier Borneuf
    borneuf.olivier@gmail.com
    15 boulevard Pasteur
    51100 Reims
    (avec un fort accent toulousain !)

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  12. Hervé Lalau

    Pascal Verhaeghe (Le Cèdre) est le nouveau président de UIVC. Espérons qu’il pourra rabibocher le négoce, la coopération et les caves particulières .

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  13. G. Vindex

    Je ne doute pas que ces vins etaient de bonne qualite. Deux observations toutefois.

    1. Ils y en a pas mal d’autres qui sont au moins aussi bons mais que l’auteur laisse dans l’ombre. Ce n’est pas tres equitable.

    2. Les cuvees haut de gamme sont egalement laissees de cote. L’auteur aurait mieux fait d’ecrire que ces vins la demandent du temps avant de montrer leur vraie valeur.

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    1. Mais au moins, l’auteur de l’article, lui, signe de son nom. Parce que G. Vindex, c’est soit le patronyme d’un sénateur romain (1e siècle après JC), soit le pseudo de l’auteur de « La Pieuvre Maçonnique » (1912).
      Habituellement, Les5duVin d’acceptent pas les commentaires non signés, ou signés de pseudos fantaisistes. Et les suppriment, parce que nous pensons que chacun doit prendre ses responsabilités. Mais pour cette fois, nous avons choisi de le laisser, à titre d’exemple.

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