2018, année de la gastronomie italienne dans le monde – et des vins?

Le saviez-vous? 2018 a été déclarée « Année nationale de la gastronomie italienne dans le monde » par les ministères italiens du Tourisme et de l’Agriculture. Des actions communes ont été mises sur pied, qui mettront en avant la cuisine jusque dans les musées.

Pour Dario Franceschini, ministre italien de la Culture et du Tourisme, « La gastronomie italienne fait partie de notre ADN. Dans ma ville, Ferrare, la Salama di Sugo est aussi importante que le Château d’Este, et vice versa. Et des cappelletti aux tortellini, nos pâtes sont autant d’illustrations des identités culturelles locales. Avec l’année nationale de la gastronomie, c’est tout cela que nous voulons promouvoir». 

L’eurodéputé italien Paolo De Castro, lui, insiste sur l’importance des labels d’origine et de qualité pour l’exportation: « La légitimité culturelle des AOP et des IGP nous donne la force de gagner une bataille d’identité qui est aussi économique, même dans des zones où nos produits sont moins connus». 

L’Italie est un des rares pays à pouvoir rivaliser avec la France en termes de nombre d’AOP de vins – ici, à titre d’exemple, la situation au Piémont.

La présence de la restauration italienne sur les 5 continents, qui tire avec elle l’exportation des vins de la Botte, devrait aider à faire passer le message. Mais côté AOP, l’Italie viticole est peut-être même un peu trop bien pourvue. « Trop de mentions tue la mention », dit-on parfois. Or, ici, chaque village ou presque voudrait la sienne… Où s’arrête l’identité et où commence la dispersion?

Mais ce mal-là n’est pas qu’italien, n’est-ce pas?

Hervé Lalau

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