Nous avons pu apprécier le travail d’Olivier Dauga sur certains vins de Bordeaux et du Roussillon; et nous en avons déjà parlé ici. Cet oenologue-conseil est donc souvent de bon… conseil, justement.
Interrogé cette semaine par l’AFP, Olivier s’est montré plutôt optimiste face au potentiel de 2022 à Bordeaux: « Ce sera un millésime très particulier, qui va donner des vins aux arômes que l’on n’a pas l’habitude de voir ».
Il faudra cependant avoir su passer parmi les gouttes… qui ne sont pas tombées. « Celui qui peut récolter des fruits sains, pas trop marqués par tous les incidents climatiques, y compris les fumées des incendies, la qualité des raisins est là, avec des PH élevés et des vins qui seront généreux, plus amples en bouche, sans dureté. Le problème, ce sera l’équilibre des vins ».
Toujours selon lui, les évolutions climatiques dont témoigne ce millésime, si elles se répètent, pourraient « régénérer l’image classique de Bordeaux ».
Personne ne regrettera les manques de maturité de pas mal des Bordeaux de décennies 70-80, en tout cas.
Les 5 du Vin 